samedi 27 septembre 2014

Saugus, Marblehead et Salem

Il faut dire que les pins sont assez dispersés et un peu rachitiques à cause de l’air salin de la mer, mais la chaleur du soleil, le bleu du ciel et le bruit des vagues rendent le camping très accueillant.

Nous entreprenons notre journée de visites au Saugus Iron Works National Historic Site, vestiges de la plus vieille aciérie des USA. Nous y retrouvons la fournaise, la fonderie, des forges, des roues à aubes et plusieurs autres bâtiments restaurés dans l’esprit des années 1650. Le site est super bien aménagé avec ses nombreux panneaux explicatifs. Nous y visitons également une maison dont la construction remonte aux années 1690. Comme nous l’explique le ranger, elle n’a rien à voir avec l’aciérie sauf de se retrouver sur le même site.

Nous devons nous fier au GPS car il n’y a pas vraiment de route principale pour atteindre Marblehead mais plutôt un fouillis de petites routes traversant des villes encombrées aux rues étroites. "Tournez à gauche, tournez à droite, recalcul en cours, serrez à droite, gardez la gauche, recalcul en cours" sont les expressions les plus couramment entendues pendant le trajet. Nous atteignons finalement Marblehead, plus précisément Fort Sewall. Il n’en reste que bien peu de choses    mais le parc qui l’entoure offre une magnifique vue sur la baie    Nous terminons l’avant-midi en marchant dans le vieux quartier. À Old Burial Hill, on retrouve des tombes remontant aux années 1600. Pour mon œil de profane, l’église St-Michael’s semble plutôt ordinaire malgré sa construction remontant à 1714 car elle a été remaniée trop souvent.

Après le diner, nous poursuivons jusqu’à Salem. Nous laissons de côté les musées de sorcières et nous nous rendons au Maritime National Historic Site qui présente plusieurs bâtiments de l’époque où Salem était l’un des principaux ports de la colonie. On y retrouve la maison des douanes, des entrepôts, des maisons de riches armateurs, le quai et une reproduction grandeur nature d’un navire marchand.

Nous décidons de rentrer au camping par la route le long de la côte. Hélas, ce n’est pas comme en Gaspésie    Toute la région n’est qu’un gigantesque village, il y a de la circulation partout et, la plupart du temps, les grosses maisons cachent la mer    Comme il fait maintenant plus de 30o, nous abandonnons la route côtière pour rentrer le plus directement possible et profiter un peu sur la plage du camping    Selon Louise, la température de l’eau n’a vraiment rien à voir avec Charlotte!


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