Nous sommes en route pour visiter la partie nord de l'archipel: Grosse-Ile et Grande-Entrée. Sur une vingtaine de km, la route est déposée sur une étroite bande de sable: à gauche, la mer et à droite, le lagon... que d'eau ! Ça ne doit pas être beau pendant une tempête !
C'est la mine de sel Seleine qui marque le début de Grosse-Ile. Le Centre d'interprétation est fermé le lundi; de toute manière, ce n'est vraiment pas certain que nous aurions accepter de payer 10$ par personne pour une exposition qui tiendrait dans ma cuisine.
Nous arrêtons au port de Grosse-Ile où c'est le calme plat. La plupart des bateaux sont déjà installés sur leur "slip" pour l'hiver.
Un peu plus loin, le sentier de l'Échouerie est réputé conduire à une colonie de phoques, du moins selon les explications de la brochure. Nos espoirs sont grands. Rapidement, le sentier devient impraticable car les passerelles de bois sont complétement inondées. Phoque les espoirs 😡
À l'heure du dîner, nous nous cognons d'abord le nez sur un resto fermé pour la saison, puis sur un autre où il aurait fallu manger dehors au grand vent. La troisième tentative est la bonne. Nous aboutissons à l'Auberge la Salicorne dont les guédilles au homard valent à eux seuls le déplacement!
La route 199 se termine sur le quai de Grande-Entrée. Proclamé capitale québécoise du homard en 1994, le port abrite une flottille de plus de 100 bateaux... dont la moitié est, ici aussi, déjà remisée.
Sur le chemin du retour, nous arrêtons marcher un peu sur la plage de la Grande-Échouerie. C'est à perte de vue des 2 côtés 😳 Absolument magnifique !
De retour à Cap-aux-Meules, nous allons marcher sur le sentier du Littoral. Louise compte 189 marches qui montent sur une petite colline surplombant le port. Sur 360 degrés, la vue est superbe sur le village et l'île de Havre-aux-Maisons.
C'est sur la longue bande de sable qui mène à Grosse Ile que j'ai fait une crevaison en vélo il y a quelques années. Je rêvais qu'un camion passe et nous donne un lift pour nous conduire à l'abri du vent et de la pluie. Nous étions arrivés à la Salicorne tout détrempés et bien heureux d'y avoir réservé une chambre au lieu de camper. Oui, la bouffe était délicieuse.
RépondreEffacervraiment, c'est un voyage gastronomique...dommage que plusieurs resto et sites soient fermés. La Fête du Travail sonne le glas pour les fermetures; les touristes étant sûrement plus rares...La plage est très belle!
RépondreEffacer