Il faut souligner le travail fait pendant la nuit car il faut au moins 3 couches de bonne peinture pour obtenir un ciel d’un gris acier aussi uniforme Après le plein d’essence à Tok, nous entreprenons la Taylor Highway à la pluie battante en direction de Chicken. La route monte de plus en plus et on se retrouve rapidement dans les nuages. La visibilité se réduit alors à quelques centaines de m. Le pavage se termine, la pluie itou. Environ 10 km plus loin, on est à Chicken, population 15! Il faudra que je vous raconte les 2 versions de l’histoire de ce nom, c’est tordant! On arrête pour un café. C’est minuscule, super sympa, extraordinaire
On reprend la route, la pluie recommence. Commence alors un rodéo de 70 km sur une route de terre défoncée On se fait secouer le pommier. Le camion passe du blanc au brun au blanc selon la violence des averses. On croise un autre Safari Condo, il est brun, à moins que
Voici enfin la frontière, on passe les douanes et on est de retour au Canada, terre de nos aïeux. Il reste un peu plus de 100 km jusqu’à Dawson City. La meilleure nouvelle de la journée c’est que la route est excellente, pavée à 40%, le reste étant en bonne gravelle Nous roulons maintenant sur la Top of the World Highway car la route longe la crête des montagnes. Malheureusement, il pleut à verse et on ne peut pas voir le paysage qui doit être grandiose
Finalement le ciel s’éclaircit un peu et on aperçoit les immenses vallées tantôt à gauche, tantôt à droite. Ça valait la peine de passer par ici! On atteind enfin le bord du fleuve Yukon, Dawson City est en face. En voyant le traversier, Louise dit qu’elle a peur et ne veut pas monter Il faut dire que le courant est terrible et que le quai d’embarquement est un simple amas de gravier. Quand le fleuve a fait trop d’érosion, on ajoute simplement quelques pelletées avec le tracteur Bien sûr, on arrive sains et saufs à Dawson City mais je suis plus fatigué de ces 300 km que des 1000-1200 km qu’on fait quand on descend en Floride
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