Après le déjeuner, nous faisons nos valises et nous prenons le train puis le métro pour aller prendre le bus... évident n’est-ce-pas! Nous quittons Berlin et l’Allemagne pour retourner à Prague. Le trajet dure un bon 4h30.
C’est finalement le milieu de l’après-midi quand nous prenons la direction de la grande place, Starométské namesti. En chemin, je demande à Louise si nous faisons une assez bonne vie pour que les rénovations de l’horloge astronomique soient terminées. Et voilà...
Nous poursuivons jusqu’à Mala Strana en passant bien sûr par le pont Charles. Nous avons déjà vu le ciel de Prague plus bleu mais c’est tellement agréable de marcher dans la ville sans destination, sans sac, sans caméra.
Évidemment nous soupons dans un resto de cuisine traditionnelle: saucisses et goulash dans un bol de pain, le tout arrosé de bière pilsner comme il se doit. Pour dessert, quoi d’autre que des trdelnik!
Après le spectacle de 21h de l’horloge astronomique et un dernier coup d’oeil à la place, nous rentrons faire nos valises. Le voyage est terminé. Nous prenons l’avion demain. Merci pour vos visites et vos commentaires. À l’année prochaine, nous l’espérons.
lundi 15 octobre 2018
dimanche 14 octobre 2018
Potsdam
Encore ce matin, nous voyageons en S-bahn. Nous nous rendons cette fois à Potsdam pour visiter le palais Sanssouci. À partir de la gare, les indications sont claires vers le tram, puis du tram vers le palais. Mais nous sommes maintenant dans une allée boisée et nous nous demandons si nous avons manqué une indication. Jusqu’à un virage à 90o et alors...
Voici la résidence personnelle d’été de Frédéric II de Prusse. Pas de rencontre officielle ici, seulement quelques amis à la fois, une dizaine tout au plus. Seulement 12 pièces... mais c’est grandiose!
Une deuxième visite nous amène dans la cuisine à l’avant-garde avec sa cuisinière, puis au cellier, étonnamment petit. Plus loin dans le jardin, nous jetons un coup d’oeil aux fontaines et au pavillon chinois.
À l’extrémité ouest du parc, nous arrivons au nouveau palais. Celui-ci sert essentiellement à montrer la puissance du royaume. Avec ses 400 pièces, l’effet est assez réussi!
La salle aux Coquillages et la salle de Marbre sont particulièrement impressionnantes!
Nous sommes de retour sur Luisenplatz vers 14h00. Nous décrétons la pause pizza und bier. Nous dînons sur une jolie terrasse, côté ombragé. Un 14 octobre, il faut le faire!
Bien reposés, nous repartons à pied vers la gare. Nous passons par Neuer Markt puis Alter Markt. Nous entrons rapidement dans l’église St-Nicolas et jetons un œil au parlement reconstruit dernièrement. Nous traversons le canal très occupé par les bateaux des plaisanciers.
Nous voici rendus à la gare. Il ne reste plus qu’à rentrer à Berlin.
Voici la résidence personnelle d’été de Frédéric II de Prusse. Pas de rencontre officielle ici, seulement quelques amis à la fois, une dizaine tout au plus. Seulement 12 pièces... mais c’est grandiose!
Une deuxième visite nous amène dans la cuisine à l’avant-garde avec sa cuisinière, puis au cellier, étonnamment petit. Plus loin dans le jardin, nous jetons un coup d’oeil aux fontaines et au pavillon chinois.
À l’extrémité ouest du parc, nous arrivons au nouveau palais. Celui-ci sert essentiellement à montrer la puissance du royaume. Avec ses 400 pièces, l’effet est assez réussi!
La salle aux Coquillages et la salle de Marbre sont particulièrement impressionnantes!
Nous sommes de retour sur Luisenplatz vers 14h00. Nous décrétons la pause pizza und bier. Nous dînons sur une jolie terrasse, côté ombragé. Un 14 octobre, il faut le faire!
Bien reposés, nous repartons à pied vers la gare. Nous passons par Neuer Markt puis Alter Markt. Nous entrons rapidement dans l’église St-Nicolas et jetons un œil au parlement reconstruit dernièrement. Nous traversons le canal très occupé par les bateaux des plaisanciers.
Nous voici rendus à la gare. Il ne reste plus qu’à rentrer à Berlin.
samedi 13 octobre 2018
Berlin - Charlottenburg
Puisque nous avons réussi à décoder le fonctionnement de la patente, nous prenons le S-bahn pour nous rendre à Charlottenburg. Le château a été la résidence de la famille impériale de Prusse, les Hohenzollern, pendant quelques générations.
Comme notre billet est valide pour 10h30, nous avons le temps d’aller marcher dans les jardins. La partie centrale est aménagée à la française. Dans la partie à l’anglaise, quelques bâtiments sont répartis le long des sentiers. Au bout du jardin, nous avons une jolie vue sur l’arrière du château.
C’est notre tour d’entrer. En fait, Nous faisons 2 visites. La première concerne le vieux château. Nous y visitons les salles d’apparat dont la chapelle et le très beau quoiqu'un peu chargé cabinet des porcelaines.
La nouvelle aile constitue la deuxième visite. Elle débute en force par la galerie dorée. Pou ajouter à l’ambiance, de jeunes enfants pratiquent le menuet ou je ne sais trop quelle autre danse d’époque.
Nous passons ensuite aux appartements privés de Frédéric le Grand et aux chambres d’hiver.
Après le dîner, nous allons nous promener le long du Landwehrkanal. Comme bien des berlinois, nous profitons de la magnifique température, probablement les dernières belles journées de l’été.
Comme notre billet est valide pour 10h30, nous avons le temps d’aller marcher dans les jardins. La partie centrale est aménagée à la française. Dans la partie à l’anglaise, quelques bâtiments sont répartis le long des sentiers. Au bout du jardin, nous avons une jolie vue sur l’arrière du château.
C’est notre tour d’entrer. En fait, Nous faisons 2 visites. La première concerne le vieux château. Nous y visitons les salles d’apparat dont la chapelle et le très beau quoiqu'un peu chargé cabinet des porcelaines.
La nouvelle aile constitue la deuxième visite. Elle débute en force par la galerie dorée. Pou ajouter à l’ambiance, de jeunes enfants pratiquent le menuet ou je ne sais trop quelle autre danse d’époque.
Nous passons ensuite aux appartements privés de Frédéric le Grand et aux chambres d’hiver.
Après le dîner, nous allons nous promener le long du Landwehrkanal. Comme bien des berlinois, nous profitons de la magnifique température, probablement les dernières belles journées de l’été.
vendredi 12 octobre 2018
Berlin - sur les traces du mur
Nous tentons de prendre le S-bahn pour Potsdamer Platz. Malgré les demandes d'info, c’est trop compliqué et nous décidons de nous y rendre à pied. C’est donc après une marche de 20 minutes que nous arrivons à la plus grande place de l’Ouest de la ville. Situé sur le trajet du mur, tout le quartier a été rasé et remplacé par des bâtiments ultra-modernes. Nous nous attardons surtout au Sony Center avec son immense chapiteau.
Nous prenons le métro pour atteindre la grande avenue Unter den Linden. Elle est bordée d’ambassades, d’édifices gouvernementaux et de l’université, de l’Opéra... que du colossal et du monumental. Elle nous conduit jusqu’à la cathédrale juste de l’autre côté de la rivière.
Neue Passage est la première place à échelle humaine que nous rencontrons à Berlin. Enfin une place avec de petites boutiques et des terrasses avec des gens. Juste à côté, nous entrons au Hackesche Höfe, un ensemble de 8 petites cours intérieures qui abritent des bureaux et de jolies boutiques.
Nous dînons sur Neue Passage avant de reprendre le métro pour nous rendre à East Side Gallery, une section de 1,5 km du mur qui a été décorée par des artistes invités. Il y a même une section québécoise!
Re-métro pour arriver à Checkpoint Charlie. C’est l’attrape-touristes par excellence où 2 comiques déguisés en soldats se font photographier, moyennant rétribution bien évidemment, devant le célèbre poste de contrôle. Les marchands de souvenirs font des affaires d’or à chaque nouvel arrivage de touristes.
Re-re-métro pour aller au Gedenkstätte Berliner Mauer, un musée consacré au mur. C’est la dernière section complète avec le mur intérieur, le chemin de garde, les lampadaires, les tours de guet. C’est aussi la section où au moins 3 tunnels ont été creusés. Dans le quartier, les bouches de métro ont été murées. Des photos d’époque permettent de comparer avec la situation actuelle. Très impressionnant.
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte à Alexanderplatz, la plus grande place de la partie Est de la ville. Plusieurs bâtiments datent de la période communiste et ça se voit immédiatement!
Après avoir parcouru les 4 coins de la ville, nous rentrons. Nous soupons au resto de l’hôtel, pas question de ballade supplémentaire ce soir!
Nous prenons le métro pour atteindre la grande avenue Unter den Linden. Elle est bordée d’ambassades, d’édifices gouvernementaux et de l’université, de l’Opéra... que du colossal et du monumental. Elle nous conduit jusqu’à la cathédrale juste de l’autre côté de la rivière.
Neue Passage est la première place à échelle humaine que nous rencontrons à Berlin. Enfin une place avec de petites boutiques et des terrasses avec des gens. Juste à côté, nous entrons au Hackesche Höfe, un ensemble de 8 petites cours intérieures qui abritent des bureaux et de jolies boutiques.
Nous dînons sur Neue Passage avant de reprendre le métro pour nous rendre à East Side Gallery, une section de 1,5 km du mur qui a été décorée par des artistes invités. Il y a même une section québécoise!
Re-métro pour arriver à Checkpoint Charlie. C’est l’attrape-touristes par excellence où 2 comiques déguisés en soldats se font photographier, moyennant rétribution bien évidemment, devant le célèbre poste de contrôle. Les marchands de souvenirs font des affaires d’or à chaque nouvel arrivage de touristes.
Re-re-métro pour aller au Gedenkstätte Berliner Mauer, un musée consacré au mur. C’est la dernière section complète avec le mur intérieur, le chemin de garde, les lampadaires, les tours de guet. C’est aussi la section où au moins 3 tunnels ont été creusés. Dans le quartier, les bouches de métro ont été murées. Des photos d’époque permettent de comparer avec la situation actuelle. Très impressionnant.
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte à Alexanderplatz, la plus grande place de la partie Est de la ville. Plusieurs bâtiments datent de la période communiste et ça se voit immédiatement!
Après avoir parcouru les 4 coins de la ville, nous rentrons. Nous soupons au resto de l’hôtel, pas question de ballade supplémentaire ce soir!
jeudi 11 octobre 2018
Berlin - le quartier gouvernemental
Nous nous rendons à la gare en tram grâce aux explications reçues à l’Info touristique hier. C’est aussi rapide qu’en taxi et beaucoup moins cher. Nous prenons le train de 9h30 pour Berlin. Nous arrivons à la gare Hauptbahnhof vers midi. Quel monstre! Des trains de banlieue, des trains nationaux, des trains internationaux, des métros; tout ça sur plusieurs étages dans un bâtiment de verre super moderne.
Une fois inscrits à l’hôtel et débarrassés de nos bagages, nous nous rendons au quartier gouvernemental juste de l’autre côté de la Spree, une ballade d’environ 1 km.
Nous sommes franchement impressionnés par le Reichtag, le parlement allemand, l’un des plus influents du monde.
Nous le contournons et nous arrivons sur Pariser Platz où nous faisons face à Brandenburger Tor, le célèbre monument qui symbolises Berlin à lui seul. Beaucoup de touristes, beaucoup de policiers, beaucoup de manifestants de toutes sortes.
Le monument à l’holocauste est situé un coin de rue plus loin. Composé de 2,711 stèles de béton identiques, alignées dans les 2 dimension avec des allées qui montent et descendent irrégulièrement, il devient rapidement un véritable labyrinthe si l’on perd sa compagne de vue; et justement, la compagne n’avait pas l’air heureuse!
Nous nous promenons encore un peu dans le quartier et à 15h00 nous entrons au Reichstag car nous avons une invitation pour la visite de son dôme de verre. La sécurité est importante mais une fois rendu sur le toît, tout devient plus détendu. Un audio-guide nous explique tous les bâtiments que nous apercevons au fur et à mesure que nous avançons sur le chemin en spirale qui conduit tout au sommet. C’est super intéressant.
De retour à la base de la coupole, un cours d’histoire accéléré mais extrêmement bien fait, nous rappelle les grandes étapes du pays depuis la fin de l’empire.
Nous en avons maintenant assez absorbé pour une première journée et nous décidons de rentrer à l’hôtel.
En soirée, nous retournons sur Pariser Platz. C’est le Festival of Lights et nous avons droit à tout un spectacle son et lumières sur Brandenburger Tor!
Une fois inscrits à l’hôtel et débarrassés de nos bagages, nous nous rendons au quartier gouvernemental juste de l’autre côté de la Spree, une ballade d’environ 1 km.
Nous sommes franchement impressionnés par le Reichtag, le parlement allemand, l’un des plus influents du monde.
Nous le contournons et nous arrivons sur Pariser Platz où nous faisons face à Brandenburger Tor, le célèbre monument qui symbolises Berlin à lui seul. Beaucoup de touristes, beaucoup de policiers, beaucoup de manifestants de toutes sortes.
Le monument à l’holocauste est situé un coin de rue plus loin. Composé de 2,711 stèles de béton identiques, alignées dans les 2 dimension avec des allées qui montent et descendent irrégulièrement, il devient rapidement un véritable labyrinthe si l’on perd sa compagne de vue; et justement, la compagne n’avait pas l’air heureuse!
Nous nous promenons encore un peu dans le quartier et à 15h00 nous entrons au Reichstag car nous avons une invitation pour la visite de son dôme de verre. La sécurité est importante mais une fois rendu sur le toît, tout devient plus détendu. Un audio-guide nous explique tous les bâtiments que nous apercevons au fur et à mesure que nous avançons sur le chemin en spirale qui conduit tout au sommet. C’est super intéressant.
De retour à la base de la coupole, un cours d’histoire accéléré mais extrêmement bien fait, nous rappelle les grandes étapes du pays depuis la fin de l’empire.
Nous en avons maintenant assez absorbé pour une première journée et nous décidons de rentrer à l’hôtel.
En soirée, nous retournons sur Pariser Platz. C’est le Festival of Lights et nous avons droit à tout un spectacle son et lumières sur Brandenburger Tor!
mercredi 10 octobre 2018
Poznan
Aujourd’hui, nous entreprenons le retour à l’ouest. Poznan est pratiquement située à mi-chemin entre Gdansk et Berlin. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous l’avons choisie comme étape. De la gare, nous prenons un taxi qui nous amène au Rynek. Il est midi, juste l’heure pour le spectacle du joueur de trompette, comme à Cracovie.
Notre hôtel, le Brovaria, est situé directement sur cette grande place où se tient le marché depuis le Moyen-Âge. C’est le bâtiment en vert.
La visite est simple, il n’y a qu’à faire le tour de la place! J’exagère! Il y a aussi quelques rues intéressantes plus loin. Mais c’est le Rynek qui est le centre d’attraction avec ses statues, ses 5 fontaines et ses maisons colorées.
L’hôtel de ville est aussi très joli.
Bref, à 16h00 notre journée est faite. Ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose...
Notre hôtel, le Brovaria, est situé directement sur cette grande place où se tient le marché depuis le Moyen-Âge. C’est le bâtiment en vert.
La visite est simple, il n’y a qu’à faire le tour de la place! J’exagère! Il y a aussi quelques rues intéressantes plus loin. Mais c’est le Rynek qui est le centre d’attraction avec ses statues, ses 5 fontaines et ses maisons colorées.
L’hôtel de ville est aussi très joli.
Bref, à 16h00 notre journée est faite. Ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose...
mardi 9 octobre 2018
Malbork
Voici la jolie gare de Gdansk d’où nous prenons le train pour Malbork.
Le trajet dure 30 minutes. Il nous reste ensuite 1,5 km à marcher pour arriver à la forteresse aussi appelée Marienburg. Construite à partir de 1309, elle a servi de capitale aux Chevaliers teutoniques jusqu’en 1525. C’est la plus grande forteresse de briques en Europe. Franchement, c’est vraiment énorme!
En fait, il s’agit de 3 châteaux. Une esplanade rassemble les bâtiments non défendus comme les ateliers. Il y a ensuite le château moyen entouré par de larges douves. On y trouve le palais du Grand Maître de l’ordre, les pièces les plus riches et les mieux décorées.
Un bâtiment est réservé à une exposition sur l’ambre, son histoire, son utilisation. On y voit des pièces exceptionnelles. Quand nous arrivons dans la cour centrale à ce point de la visite, l’audio-guide nous annonce que nous avons fait la moitié de la visite. Quoi... il est 13h00! Nous prenons donc une pause pour aller dîner au resto qui se trouve dans les voûtes.
Nous reprenons la visite au château supérieur. Protégé par un fossé supplémentaire, il renferme le trésor et l’église de la Vierge. C’est la partie située dans la tour alors les escaliers en colimaçon sont nombreux... et la vue spectaculaire.
La visite dure donc près de 4 heures sans compter les pauses. Nous en ressortons enchantés. Nous sommes quand même bien contents de nous asseoir dans le train pour le retour.
Le trajet dure 30 minutes. Il nous reste ensuite 1,5 km à marcher pour arriver à la forteresse aussi appelée Marienburg. Construite à partir de 1309, elle a servi de capitale aux Chevaliers teutoniques jusqu’en 1525. C’est la plus grande forteresse de briques en Europe. Franchement, c’est vraiment énorme!
En fait, il s’agit de 3 châteaux. Une esplanade rassemble les bâtiments non défendus comme les ateliers. Il y a ensuite le château moyen entouré par de larges douves. On y trouve le palais du Grand Maître de l’ordre, les pièces les plus riches et les mieux décorées.
Un bâtiment est réservé à une exposition sur l’ambre, son histoire, son utilisation. On y voit des pièces exceptionnelles. Quand nous arrivons dans la cour centrale à ce point de la visite, l’audio-guide nous annonce que nous avons fait la moitié de la visite. Quoi... il est 13h00! Nous prenons donc une pause pour aller dîner au resto qui se trouve dans les voûtes.
Nous reprenons la visite au château supérieur. Protégé par un fossé supplémentaire, il renferme le trésor et l’église de la Vierge. C’est la partie située dans la tour alors les escaliers en colimaçon sont nombreux... et la vue spectaculaire.
La visite dure donc près de 4 heures sans compter les pauses. Nous en ressortons enchantés. Nous sommes quand même bien contents de nous asseoir dans le train pour le retour.
lundi 8 octobre 2018
Gdansk, deuxième jour
À 9h30, nous entrons dans la basilique Notre-Dame, la plus grande église d’Europe construite en briques. Elle semble étouffer dans les rues étroites qui l’entourent; c’est peut-être pourquoi elle monte respirer si haut. Impossible d’en avoir une vue complète. Mais nous sommes seuls et nous pouvons donc examiner l’horloge astronomique de 1470 tout à notre aise.
Nous parcourons les jolies rues Mariacka et Piwna où s’alignent les restos et les bijouteries d’ambre. Louise se promet de revenir ce soir.
Après quelques églises, nous arrivons aux anciens canaux. Le grand moulin des chevaliers teutoniques alimentait pas moins de 18 roues pour moudre le grain. Il est caché derrière la jolie petite maison de la corporation des meuniers.
Pour la pause, nous entrons dans un café. Nous sommes aussitôt assaillis par une bande bien organisée de pâtisseries alléchantes. Le combat est épique mais nous nous inclinons quand les jus d’oranges frais nous prennent à revers.
Nous prenons le bus pour nous rendre à Westerplatte pour visiter la forteresse Wisloujscie qui garde l’entrée de la Vistule. En chemin, nous contournons les chantiers navals qui ont rendu Solidarnosc célèbre (ou vice-versa?). Le quartier est pauvre et fait franchement pitié. Malgré le panneau à l’entrée qui confirme les plages d’ouverture, il n’y a pas un Polonais à l’horizon. Nous ne pouvons évidemment pas prendre une forteresse du XVI siècle d’assaut à nous seuls! Deuxième capitulation de la journée.
Nous nous rendons au bout de la pointe: à gauche, le fleuve, à droite, la mer. Et nous voilà soudain les 4 pieds dans la mer Baltique. Brrr!
Nous rentrons en ville et nous montons sur la colline du fort Grodzisko d’où nous avons une vue sur la ville et la forêt des grues des chantiers.
En allant souper, nous repassons par la rue Mariacka tel que prévu. Tel que prévu aussi, Louise succombe et achète une paire de boucles d’oreille en ambre.
Nous soupons de nouveau aux periogi. Ce soir, ils sont à l’oie. Si nous ne léchons pas nos assiettes, c’est sans doute à cause des nappes de drap blanc et des 3 couteaux et des 2 fourchettes à côté de chaque assiette!
Nous parcourons les jolies rues Mariacka et Piwna où s’alignent les restos et les bijouteries d’ambre. Louise se promet de revenir ce soir.
Après quelques églises, nous arrivons aux anciens canaux. Le grand moulin des chevaliers teutoniques alimentait pas moins de 18 roues pour moudre le grain. Il est caché derrière la jolie petite maison de la corporation des meuniers.
Pour la pause, nous entrons dans un café. Nous sommes aussitôt assaillis par une bande bien organisée de pâtisseries alléchantes. Le combat est épique mais nous nous inclinons quand les jus d’oranges frais nous prennent à revers.
Nous prenons le bus pour nous rendre à Westerplatte pour visiter la forteresse Wisloujscie qui garde l’entrée de la Vistule. En chemin, nous contournons les chantiers navals qui ont rendu Solidarnosc célèbre (ou vice-versa?). Le quartier est pauvre et fait franchement pitié. Malgré le panneau à l’entrée qui confirme les plages d’ouverture, il n’y a pas un Polonais à l’horizon. Nous ne pouvons évidemment pas prendre une forteresse du XVI siècle d’assaut à nous seuls! Deuxième capitulation de la journée.
Nous nous rendons au bout de la pointe: à gauche, le fleuve, à droite, la mer. Et nous voilà soudain les 4 pieds dans la mer Baltique. Brrr!
Nous rentrons en ville et nous montons sur la colline du fort Grodzisko d’où nous avons une vue sur la ville et la forêt des grues des chantiers.
En allant souper, nous repassons par la rue Mariacka tel que prévu. Tel que prévu aussi, Louise succombe et achète une paire de boucles d’oreille en ambre.
Nous soupons de nouveau aux periogi. Ce soir, ils sont à l’oie. Si nous ne léchons pas nos assiettes, c’est sans doute à cause des nappes de drap blanc et des 3 couteaux et des 2 fourchettes à côté de chaque assiette!
dimanche 7 octobre 2018
Gdansk
Nous passons la matinée dans le train en direction de Gdansk... à reculons! En arrivant, nous nous installons à l’hôtel, dans la vieille ville. Quand nous ressortons, il pleut.
Nous arpentons la rue Dluga d’un bout à l’autre: de la Porte haute à la Porte verte, il n’y a probablement pas plus de 500 m! Nous n’avions pas vraiment d’attente pour Gdansk; qui connaît Gdansk? Eh bien! c’est vraiment dommage parce que Gdansk c’est beau, très beau, du calibre de la grande place de Prague!
Des 2 côtés de la rue s’alignent des maisons étroites superbement rénovées. Plusieurs sont même étonnantes.
La rue s’élargit et devient la Longue place. Nous entrons à la Cour d’Artus, lieu de rencontre de 6 corporations de la ville depuis 1481. De l’extérieur, c’est déjà pas mal; de l’intérieur, c’est étonnant! Un poêle de faïence qui fait 10 m de haut, des sculptures, des bateaux suspendus...
Nous sortons de la vieille ville par la Porte verte puis nous longeons le quai. Les maisons des marchands y sont tout aussi belles. Nous montons dans la grue médiévale de 1444. Le mécanisme de poulies et cordages fonctionne encore.
Un petit traversier nous transporte sur l’autre rive. Nous visitons le musée maritime installé dans d’anciens greniers de marchands. Quand nous ressortons, la marée est trop haute et le quai d'embarquement est inondé de sorte que le traversier ne fonctionne pas. Il nous faut rentrer à pied en faisant un détour par l’île aux Greniers.
En soirée, nous retournons marcher sur le quai. Nous soupons dans un resto spécialisé dans les pierogi: traditionnels ou au four, à la viande, au fromage, aux légumes, aux fruits... Nous sommes comme 2 enfants dans un magasin de bonbons!
Nous arpentons la rue Dluga d’un bout à l’autre: de la Porte haute à la Porte verte, il n’y a probablement pas plus de 500 m! Nous n’avions pas vraiment d’attente pour Gdansk; qui connaît Gdansk? Eh bien! c’est vraiment dommage parce que Gdansk c’est beau, très beau, du calibre de la grande place de Prague!
Des 2 côtés de la rue s’alignent des maisons étroites superbement rénovées. Plusieurs sont même étonnantes.
La rue s’élargit et devient la Longue place. Nous entrons à la Cour d’Artus, lieu de rencontre de 6 corporations de la ville depuis 1481. De l’extérieur, c’est déjà pas mal; de l’intérieur, c’est étonnant! Un poêle de faïence qui fait 10 m de haut, des sculptures, des bateaux suspendus...
Nous sortons de la vieille ville par la Porte verte puis nous longeons le quai. Les maisons des marchands y sont tout aussi belles. Nous montons dans la grue médiévale de 1444. Le mécanisme de poulies et cordages fonctionne encore.
Un petit traversier nous transporte sur l’autre rive. Nous visitons le musée maritime installé dans d’anciens greniers de marchands. Quand nous ressortons, la marée est trop haute et le quai d'embarquement est inondé de sorte que le traversier ne fonctionne pas. Il nous faut rentrer à pied en faisant un détour par l’île aux Greniers.
En soirée, nous retournons marcher sur le quai. Nous soupons dans un resto spécialisé dans les pierogi: traditionnels ou au four, à la viande, au fromage, aux légumes, aux fruits... Nous sommes comme 2 enfants dans un magasin de bonbons!
samedi 6 octobre 2018
Varsovie, deuxième jour
Il fait frais et le ciel est bleu mur à mur comme ça fait plusieurs jours qu’on ne l’a pas vu. Ce sera un superbe samedi.
Nous entreprenons ce que le guide Michelin nomme «la voie royale». Cette ballade de près de 3 km, nous amène de la place du château jusqu’au centre de la ville. En fait, il s’agit de la partie monumentale de la ville. Nous passons devant quelques églises, le palais de la présidence, l’université... Tous ces bâtiments sont relativement récents car seule l’église des Carmélites a survécu aux bombardements.
À l’église Ste-Croix, un monsieur est tout fier de nous indiquer le pilier qui renferme le cœur de Chopin. Quand je prends une photo, je pense qu’il lévite! À chacun son frère André!
Nous arrivons au Musée de la culture et des sciences qui marque le centre de la ville. C’est une horreur gigantesque, don du peuple soviétique au peuple polonais. À l’entrée, une dizaine de vieilles Lada sont disponibles en location pour visiter la ville. À chacun ses calèches!
Un tram nous amène à l’ancien ghetto. Encore dans la thématique des routes, nous marchons maintenant sur «le chemin du souvenir du martyre et du combat des Juifs». Du ghetto, il ne reste absolument rien. Un musée, quelques monuments et 15 blocs de granit noir commémorent la tragédie qui s’y est déroulée et rendent hommages aux victimes.
Nous terminons la journée au parc Lazienki. Ce magnifique parc à l’anglaise comprend des étangs, des fontaines, un superbe monument à Chopin. Étant donné la parfaite température, la clientèle locale est très nombreuse.
Les pieds fatigués, nous rentrons à l’hôtel... à pied! Nous nous accordons une petite heure au spa avant le souper.
Nous entreprenons ce que le guide Michelin nomme «la voie royale». Cette ballade de près de 3 km, nous amène de la place du château jusqu’au centre de la ville. En fait, il s’agit de la partie monumentale de la ville. Nous passons devant quelques églises, le palais de la présidence, l’université... Tous ces bâtiments sont relativement récents car seule l’église des Carmélites a survécu aux bombardements.
À l’église Ste-Croix, un monsieur est tout fier de nous indiquer le pilier qui renferme le cœur de Chopin. Quand je prends une photo, je pense qu’il lévite! À chacun son frère André!
Nous arrivons au Musée de la culture et des sciences qui marque le centre de la ville. C’est une horreur gigantesque, don du peuple soviétique au peuple polonais. À l’entrée, une dizaine de vieilles Lada sont disponibles en location pour visiter la ville. À chacun ses calèches!
Un tram nous amène à l’ancien ghetto. Encore dans la thématique des routes, nous marchons maintenant sur «le chemin du souvenir du martyre et du combat des Juifs». Du ghetto, il ne reste absolument rien. Un musée, quelques monuments et 15 blocs de granit noir commémorent la tragédie qui s’y est déroulée et rendent hommages aux victimes.
Nous terminons la journée au parc Lazienki. Ce magnifique parc à l’anglaise comprend des étangs, des fontaines, un superbe monument à Chopin. Étant donné la parfaite température, la clientèle locale est très nombreuse.
Les pieds fatigués, nous rentrons à l’hôtel... à pied! Nous nous accordons une petite heure au spa avant le souper.
vendredi 5 octobre 2018
Jour de fête
Pour fêter mon anniversaire, nous décidons d’aller faire honneur à la gastronomie polonais à Cracovie. Nous nous rendons à la grande place du Rynek et lisons les menus tous aussi alléchants les uns les autres, quand notre regard s’est posé sur le mot « saucisse ».
Sur fond de musique polonaise, 4 violons et une contrebasse, nous commandons une entrée de fromage de chèvre grillée sur BBQ avec sauce aux canneberges, suivie d’un plat partageable de 2 saucisses blanches, 2 brunes et 2 morceaux de boudins noirs accompagnés de moutarde forte, de ketchup et de raifort. Délicieux.
Évidemment, tout anniversaire serait incomplet sans dessert. Nous avons pris une tarte aux pommes pour Richard et un strudel aux pommes pour moi, avec un bon café pour faire descendre le tout.
Mais mon ratoureur d’époux m’a joué un tour. Sans méfiance, je vois venir l’orchestre précédé d’un serveur avec une assiette de gâteau et une bougie. Je me dis que c’est l’anniversaire de quelqu’un derrière moi. Et voilà qu’ils entonnent Happy Birthday Lady à mes côtés, un bout en anglais et un bout en polonais. J’ai été très étonnée et très émue. Nous voilà donc avec un troisième dessert et 4 petits verres d’une boisson très alcoolisée.
Nous recommandons fortement ce resto mais il faut arriver vers 19 :15 car après 19 :45 c’est plein.
Hier soir, nous avons été plus raisonnables. J’ai pris du poisson classique mais Richard a pris les incontournables « pierogi ». Ce sont des genres de raviolis farcis soit de fromage, de viande et champignons et même de fruits . Nous en reprendrons certainement.
Vendredi, 6 octobre, nous voici à Varsovie. Pour faire changement, nous choisissons un resto géorgien et commandons des « skewer » sortes de brochettes au poulet et au porc très assaisonnés à l’aneth. Différent et très bon. Les assiettes sont généreuses donc pas de dessert.
Et moi qui espérait perdre un peu de poids en voyage. Quelle utopie!
Louise
Sur fond de musique polonaise, 4 violons et une contrebasse, nous commandons une entrée de fromage de chèvre grillée sur BBQ avec sauce aux canneberges, suivie d’un plat partageable de 2 saucisses blanches, 2 brunes et 2 morceaux de boudins noirs accompagnés de moutarde forte, de ketchup et de raifort. Délicieux.
Évidemment, tout anniversaire serait incomplet sans dessert. Nous avons pris une tarte aux pommes pour Richard et un strudel aux pommes pour moi, avec un bon café pour faire descendre le tout.
Mais mon ratoureur d’époux m’a joué un tour. Sans méfiance, je vois venir l’orchestre précédé d’un serveur avec une assiette de gâteau et une bougie. Je me dis que c’est l’anniversaire de quelqu’un derrière moi. Et voilà qu’ils entonnent Happy Birthday Lady à mes côtés, un bout en anglais et un bout en polonais. J’ai été très étonnée et très émue. Nous voilà donc avec un troisième dessert et 4 petits verres d’une boisson très alcoolisée.
Nous recommandons fortement ce resto mais il faut arriver vers 19 :15 car après 19 :45 c’est plein.
Hier soir, nous avons été plus raisonnables. J’ai pris du poisson classique mais Richard a pris les incontournables « pierogi ». Ce sont des genres de raviolis farcis soit de fromage, de viande et champignons et même de fruits . Nous en reprendrons certainement.
Vendredi, 6 octobre, nous voici à Varsovie. Pour faire changement, nous choisissons un resto géorgien et commandons des « skewer » sortes de brochettes au poulet et au porc très assaisonnés à l’aneth. Différent et très bon. Les assiettes sont généreuses donc pas de dessert.
Et moi qui espérait perdre un peu de poids en voyage. Quelle utopie!
Louise
Varsovie
Nous prenons le train pour Varsovie. Encore une fois, nous voyageons à reculons et, honnêtement, il fait chaud, très chaud. Mais après la visite d’hier, impossible de se plaindre!
Nourris, abreuvés, libérés de nos bagages, nous renouons avec les trams et nous partons à la découverte de Varsovie. La ville a grandement souffert des bombardements de la guerre. C’est aujourd’hui une grande ville moderne. Rasé, le château a été complètement abandonné à l’époque communiste et n’a été rénové qu’à partir de 1971.
Nous arrivons au Rynek qui s’entoure de belles maisons aux étages étrangement inégales.
Au fil des petites rues, nous rencontrons le malheureux Prince-ours, le petit Insurgé et la petite Sirène dont la sœur se trouve à Copenhague. Nous passons devant la maison natale de Marie Curie.
Nous revenons à la place du château par la promenade des remparts fraîchement reconstruite.
En 20 minutes de tram, nous sommes de retour à l’hôtel.
Nourris, abreuvés, libérés de nos bagages, nous renouons avec les trams et nous partons à la découverte de Varsovie. La ville a grandement souffert des bombardements de la guerre. C’est aujourd’hui une grande ville moderne. Rasé, le château a été complètement abandonné à l’époque communiste et n’a été rénové qu’à partir de 1971.
Nous arrivons au Rynek qui s’entoure de belles maisons aux étages étrangement inégales.
Au fil des petites rues, nous rencontrons le malheureux Prince-ours, le petit Insurgé et la petite Sirène dont la sœur se trouve à Copenhague. Nous passons devant la maison natale de Marie Curie.
Nous revenons à la place du château par la promenade des remparts fraîchement reconstruite.
En 20 minutes de tram, nous sommes de retour à l’hôtel.
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