lundi 8 octobre 2018

Gdansk, deuxième jour

À 9h30, nous entrons dans la basilique Notre-Dame, la plus grande église d’Europe construite en briques. Elle semble étouffer dans les rues étroites qui l’entourent; c’est peut-être pourquoi elle monte respirer si haut. Impossible d’en avoir une vue complète. Mais nous sommes seuls et nous pouvons donc examiner l’horloge astronomique de 1470 tout à notre aise.

Nous parcourons les jolies rues Mariacka et Piwna où s’alignent les restos et les bijouteries d’ambre. Louise se promet de revenir ce soir.

Après quelques églises, nous arrivons aux anciens canaux. Le grand moulin des chevaliers teutoniques alimentait pas moins de 18 roues pour moudre le grain. Il est caché derrière la jolie petite maison de la corporation des meuniers.

Pour la pause, nous entrons dans un café. Nous sommes aussitôt assaillis par une bande bien organisée de pâtisseries alléchantes. Le combat est épique mais nous nous inclinons quand les jus d’oranges frais nous prennent à revers.

Nous prenons le bus pour nous rendre à Westerplatte pour visiter la forteresse Wisloujscie qui garde l’entrée de la Vistule. En chemin, nous contournons les chantiers navals qui ont rendu Solidarnosc célèbre (ou vice-versa?). Le quartier est pauvre et fait franchement pitié. Malgré le panneau à l’entrée qui confirme les plages d’ouverture, il n’y a pas un Polonais à l’horizon. Nous ne pouvons évidemment pas prendre une forteresse du XVI siècle d’assaut à nous seuls! Deuxième capitulation de la journée.

Nous nous rendons au bout de la pointe: à gauche, le fleuve, à droite, la mer. Et nous voilà soudain les 4 pieds dans la mer Baltique. Brrr!

Nous rentrons en ville et nous montons sur la colline du fort Grodzisko d’où nous avons une vue sur la ville et la forêt des grues des chantiers.

En allant souper, nous repassons par la rue Mariacka tel que prévu. Tel que prévu aussi, Louise succombe et achète une paire de boucles d’oreille en ambre.

Nous soupons de nouveau aux periogi. Ce soir, ils sont à l’oie. Si nous ne léchons pas nos assiettes, c’est sans doute à cause des nappes de drap blanc et des 3 couteaux et des 2 fourchettes à côté de chaque assiette!

2 commentaires:


  1. Enfin je peux voir une horloge astronomique pas en rénovation. Elle est très belle. A ce que je lis, l'orgie alimentaire continue .... gâtez-vous.

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  2. ça n'arête pas, festin après festin...ça fait partie de plaisirs du voyage...continuez!
    quelle belle hologe...la première photo me rappelle Bâle que nous avons visité l'an passé
    Lyne

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