samedi 30 novembre 2013

Nou kontan wè zot

C’est notre dernière journée de vacances    Demain nous reprenons l’avion pour le froid. Avant de faire les valises, nous avons cependant bien l’intention de profiter de la mer encore une fois, comme il se doit.

Mais la mer attendra un peu car nous nous rendons d'abord au Lamentin, plus précisément à la Maison des épices. En entrant, la vendeuse nous offre un café. Déjà ça commence bien    Évidemment, on y trouve des épices et du café, mais aussi du thé, des confitures, des chicoutailles, du rhum… Un vrai ti-paradi comme ils disent  ici    Et surtout, la vendeuse ne ménage pas les explications ni les conseils. Elle explique même la fameuse recette du poulet boucané à Louise!


Nous nous rendons ensuite directement à la plage du Diamant. Il fait un plein soleil et l’eau semble encore plus verte que les autres jours, peut-être pour nous faire regretter davantage notre départ   

Nous rentrons à la villa et nous dinons au touski, car il faut bien vider le frigo. Ce délicieux repas est, bien sûr, suivi d’une sieste.

En après-midi, nous allons faire nos adieux à Charlotte, ma doudou! Les filles osent dire que l'eau leur semble un peu fraîche! Sacrilège    Évidemment, après une heure dans l'eau, elles ne veulent toujours pas en sortir. 
   
Nous allons souper au Diamant, au Mille-pattes qui a une très bonne cote dans le guide La Choubouloute, bible du tourisme en Martinique. Excellent repas, excellent service, une chanteuse et un client malcommode sorti de force par le cuisinier    À la sortie du restaurant, il y a un orchestre créole sur la place centrale. Avec les vagues en fond de scène, ça termine magnifiquement le séjour.

Maintenant, il faut penser à aller faire les valises. 

La recette du poulet boucané

Voici un plat typiquement martiniquais que nous avons dégusté à quelques reprises. Une gentille marchande m'a expliqué la recette. Si le coeur vous en dit, essayez-là.

Poulet boucané de la Martinique:
  • Un poulet de 1,6 à 1,8 kilo assaisonné à votre goût et ficelé
  • Mettre des bâtonnets de canne à sucre sur les briquettes. On peut aussi ajouter l’enveloppe brune de la noix de  coco
  • Mettre un ou plusieurs petits poulets sur la grille
  • Cuire le couvert  fermé (à l’étouffé) jusqu’à cuisson complète
  • Cela fera beaucoup de boucane, attention aux fenêtres ouvertes


par Louise

vendredi 29 novembre 2013

Plage et magasinage

Ce matin, nous avons un bel exemple de la rapidité avec laquelle la température change en Martinique. Pendant le déjeuner, nous avons un ciel bleu "Antilles" mur à mur, pas un seul petit nuage. Il en arrive peu à peu quelques-uns et, tout-à-coup, ils se multiplient jusqu'à occuper tout le ciel puis ils deviennent noirs    Il tombe alors une bonne averse. Les nuages se dissipent et le ciel bleu revient. Tout ça en moins d’une heure de sorte que ça ne retarde même pas notre départ pour la plage    

Nous passons une grande partie de l’avant-midi à la plage du Diamant. Nous revenons diner à la villa et faire la sieste.

En après-midi, comme le temps est redevenu incertain, nous nous rendons aux Trois-Ilets pour visiter un petit musée du café et du cacao. Nous poussons ensuite jusqu’à la Pointe-du-Bout, juste en face de Fort-de-France survolé par de gros nuages menaçants. Nous marchons sur la rue principale du village en visitant les boutiques. La pluie nous rattrape pendant la pause crème glacée    Nous rentrons à la villa sous une pluie intermittente.



jeudi 28 novembre 2013

La presqu'île de la Caravelle

Ce matin, nous nous rendons à la presqu’île de la Caravelle sur la côte atlantique. Pour faire un peu changement, il n’y a aucun problème de circulation    Nous arrêtons d’abord à La Trinité pour marcher dans le village. De tous ceux que nous avons visités en Martinique, c’est celui qui a le plus beau front de mer avec sa promenade aménagée et plantée de grands palmiers. En face, la baie des Raisiniers est superbe   

Puis nous allons à Tartane, un village de pêcheurs. Les barques colorées sont amarrées aux arbres sur le bord sur la plage et les pêcheurs sont déjà occupés à découper les poissons et peser les langoustes. Une vraie carte postale   

Nous continuons encore un peu plus à l’est du village, jusqu’à l’Anse de l’Étang. Le sable y est doré et la mer turquoise. Nous décidons de nous baigner. Mais ici, la mer est pour le moins vigoureuse et nous ne restons pas bien longtemps dans l’eau, épuisés de nous faire secouer    Il reste que l’endroit est magnifique alors nous dinons sur place, bien installés sur une table… à l’ombre   

Après le diner, nous reprenons le chemin du retour. En route, nous arrêtons à un petit kiosque sur le bord de la N5, pour acheter un ananas et des avocats.

À notre goût, nous n’avons pas passé assez de temps dans l’eau aujourd’hui, alors nous allons faire les bouchons chez Charlotte, toujours aussi accueillante et, surtout, bien calme    Nous rentrons ensuite à la villa juste assez tôt pour pouvoir prendre l’apéro sur la terrasse avant le coucher du soleil.

Le poulet boucané ayant été un franc succès, nous récidivons ce soir.

mercredi 27 novembre 2013

Dure journée!

Se lever.

Déjeuner.

Se baigner chez Charlotte.


Diner.

Faire une sieste.

Se baigner au Diamant.


Prendre l'apéro.

Souper.

Se coucher.

mardi 26 novembre 2013

La baignoire de Joséphine

Nous quittons La Chery dès 8h00. Nous nous rendons au François où nous avons rendez-vous avec Denis pour une ballade en bateau dans les îlets de la baie. Sur la N7 près de Fort-de-France, c’est déjà le bouchon et nous avançons pas à pas. Heureusement, ça s’améliore grandement dès qu’on tourne sur la N6. Finalement, nous arrivons à peu près à l’heure dite.

Denis a 18 clients ce matin et son bateau ne peut en prendre que 10. Pa ni pwoblem, nous embarquons dans la yole de Jean-Charles qui lui donne un coup de main les jours de grand achalandage. Il faut 15-20 minutes à plein gaz pour atteindre l’îlet Thierry. Le fond de la mer y est rocailleux et on peut nager avec plein de petits poissons noirs, jaunes ou rayés noir et blanc    Ceux qui n’ont pas leur masque et leur tuba, doivent se contenter de la baignade dans la mer chaude et peu profonde.

Le bateau nous amène ensuite à la baignoire de Joséphine. C’est un haut-fond de sable blanc à plusieurs centaines de mètres de l’îlet le plus proche. L’endroit est pour le moins étonnant: nous sommes debout en ce qui parait être la pleine mer, avec de l’eau qui nous arrive à peine à la taille    L’impératrice Joséphine, originaire de l’île, venait s’y baigner régulièrement selon les récits des locaux. Mais c’est également l’heure du punch-coco et des accras de morue. Et puisque nous avons tous les 2 mains bien occupées, il n’y aura pas de photo   

Quand d’autres bateaux arrivent et qu’il commence à y avoir trop de monde, nous mettons le cap sur l’îlet Oscar. Nous débarquons sur une petite plage déserte avec des arbres pour l’ombre, des abris et des tables à pique-nique et... le quai du film Le Sauvage avec Catherine Deneuve et Yves Montant. Denis et Jean-Charles retournent ensuite au François pour aller chercher le déjeuner. Nous sommes donc 18 naufragés sur une île déserte mais ça se passe plutôt bien    Vers 13h, Denis est de retour. Il nous sert du colombo au poulet et de la langouste. Bien sûr, il y a du rhum et du vin pour faire descendre le tout. Bref, le repas est excellent! Nous terminons avec un verre de rhum arrangé et Denis nous demande de deviner à quoi il est aromatisé. Comme personne ne trouve l'ingrédient magique, il nous explique  avec un grand sourire qu'il a mis 4 morceaux de ti-bois bandé dans la bouteille    Après une dernière collation, nous quittons la plage en fin d'après-midi et nous ne sommes de retour à la villa qu'à la noirceur tombée.

La journée a été excellente à tout point de vue. Il y a même eu suffisamment de bons nuages pour filtrer le soleil et pas une seule goutte de pluie. Ça n'empêche pas que Louise et moi avons le dos et le visage pas mal rouges   

lundi 25 novembre 2013

La route de la Trace

Aujourd’hui, nous voulons nous rendre dans le nord de l’île, jusqu’à la base de la Montagne Pelée, en passant par la route de la Trace qui traverse les montagnes du centre.

Il commence à pleuvoir dès que nous quittons la villa    Quelques km au nord de Fort-de-France, nous arrêtons d'abord au jardin de Balata. C’est définitivement le plus beau jardin botanique de l’île. Le sentier est bien aménagé, le nom des végétaux est indiqué, il y a de superbes arrangements de plantes et les fleurs exotiques sont nombreuses et magnifiques    La pluie est intermittente et varie en intensité mais la chaleur et l’humidité sont toujours présentes.



En quittant Balata, nous sommes vraiment en montagne. La route est étroite et sinueuse et la végétation luxuriante. Il y a quelques beaux points de vue sur les pitons du Carbet, les montagnes du centre de l’île, mais pas d’endroit pour s'arrêter    De toute façon, il pleut encore régulièrement.

Nous dinons à la cascade du Saut-Gendarme. L’endroit est bien aménagé avec sentier, escalier de béton, abris et tables de pique-nique. L’eau de la cascade est fraîche mais pas vraiment froide. Nous continuons jusqu’au Morne-Rouge, au départ du sentier l’Aileron qui mène au sommet de la Montagne Pelée. Nous avions déjà décidé, il y a quelques jours, de ne pas faire la randonnée à cause de la chaleur et nous ne changeons pas d’avis même si c’est nettement plus frais en altitude. Il faut dire que nous sommes maintenant dans le brouillard et qu’il n’y a donc pas grand-chose à voir, à part la ouate   

Nous poursuivons notre route en traversant les villages L’Ajoupa-Bouillon, Le Marigot et Ste-Marie. Là, nous visitons le musée du rhum St-James et… son incontournable dégustation   

Après la visite, nous mettons le cap sur la villa mais nous arrivons trop tard pour rendre visite à Charlotte   

dimanche 24 novembre 2013

Le jour du Seigneur

En ce dimanche, jour du Seigneur, Louise veut aller à la messe    Ça ne m’attire pas du tout mais, comme toujours, c’est "Oui, Chérie!". Accueil sur le perron de l’église, foule de croyants en habits "du dimanche", chorale et instruments de musique, 2 célébrants, 4 servants, encens en abondance, c’est le grand jeu pendant une heure et demie bien comptée   

 À la sortie de l’église, nous passons au marché local pour faire quelques provisions. Louise s’informe pour acheter un éventail. Les marchandes sont étonnées par sa demande: ce n’est pas la saison, il ne fait pas assez chaud   

Après le déjeuner, nous rendons visite à Charlotte. En quittant la plage vers 13h, nous ne savons pas trop si nous avons plus envie de manger ou de dormir. Difficile décision... Finalement, nous faisons dans cet ordre-là.

Après la sieste, Louise veut demeurer à la villa et profiter de l’ombre de la terrasse et du vent léger. Line et moi décidons plutôt d’aller à la plage du Diamant pour jouer dans les grosses vagues. Nous allons cette fois, au bout de la plage. C’est la fin de l’après-midi et la plage et la mer se trouvent à l'ombre du Morne Larcher. Avec le vent léger qui souffle, c’est la température idéale    et quand les vagues nous frappent, on dirait de l’eau chaude    Parlant des vagues, elles sont bien au rendez-vous, encore plus que jeudi.

Je n’ai pas trimbalé la caméra aujourd’hui alors les photos sont du recyclage des derniers jours, il faut bien profiter des vacances! Les plaintes seront traitées avec toute l'attention requise!

samedi 23 novembre 2013

Fort-de-France

Nous consacrons cette journée à Fort-de-France. Nous espérons éviter les célèbres embouteillages de la vielle ville en la visitant la fin de semaine. Pendant le trajet d’à peine 30 minutes, il tombe une bonne averse mais c’est déjà terminé quand nous arrivons sur le boulevard du Général de Gaule. Je stationne l’auto à 3 pâtés de maisons de la place de la Savane. À partir d’ici, les rues deviennent vraiment étroites et elles sont à sens unique. Ça roule au pas, pare-choc à pare-choc et il est 9h30 le samedi matin    Nous avons été très chanceux de trouver ce stationnement.

Nous marchons vers le front de mer puis dans les petites rues… du côté ombragé, bien sûr    Il y a quelques édifices intéressants, le plus beau étant probablement la bibliothèque Schoelcher issue des célèbres ateliers Eiffel.

Nous continuons jusqu’à la cathédrale puis jusqu’au grand marché. Il y a du monde mais ce n’est pas la cohue anticipée.



Nous entrons diner dans un petit restaurant local. Quand nous en ressortons, il y a des flaques d’eau partout: il a plu généreusement. St-Jacques est de notre bord    Nous nous installons sur un muret de béton pour écouter un orchestre de percussions local; ça swinge en grand   

Sur le chemin du retour nous arrêtons à Rivière-Salée pour faire l’épicerie et le plein de l’auto. L’essence est à 1,48E soit 2,17$ le litre. Qui a dit que c’est cher chez nous?

Nous sommes de retour à la villa au milieu de l’après-midi et nous avons donc encore le temps d’aller faire une saucette chez Charlotte    C'est la foule, il y a déjà 2 autres couples dans l'eau!

Nous soupons à la villa à la martiniquaise: avocat-vinaigrette et chiquetaille de morue et pommes de terre.