mardi 19 novembre 2013

Veni wè Sen Piè

Faisons d’abord une mise au point sur la température. On annonce 26-28o pour les 5 prochains jours avec 35-39o considérant l’humidex. L’envie est un péché capital, or je ne veux surtout pas être tenu responsable de votre damnation éternelle, donc je ne vous "enduirai" pas de tentations en vous parlant encore de la température à moins de changement significatif  

Ce matin, nous consacrons d’abord une bonne heure à Charlotte. Puis, nous rentrons à la villa, nous préparons le lunch et nous prenons la route pour St-Pierre. En traversant Fort-de-France après 10h, nous évitons les bouchons.

Nous traversons St-Pierre sans trouver de stationnement. Nous nous rendons donc un peu plus au nord pour visiter la distillerie Depaz. Cette distillerie de rhum est encore en fonction en période de récolte de la canne à sucre. Nous pouvons voir les anciennes machines à vapeur, les colonnes de distillation, et les chais d’entreposage. Il y a aussi une phase de dégustation. Je conduis et je suis raisonnable, alors je me contente d’un trait de ti-punch. Mais, sans vouloir porter préjudice à personne, je jure que j’ai vu de mes propres yeux, deux dames connues se présenter au moins 4 fois au bar   

Nous dinons près de la plage, à l’ombre d’un grand arbre.

De retour à St-Pierre, nous trouvons facilement une place de stationnement sur la Place Bertin. Premier constat: mais cette "ville" est toute petite! Nous jetons un coup d’œil à la plage: le sable est noir de jais    La ville a été détruite par une éruption volcanique en 1902 et, un peu partout, il y a encore des bâtiments en ruines. Nous effectuons la visite de la ville à pied: la superbe vieille maison des douanes, la cathédrale, les ruines du théâtre et de la prison, le marché désert, le quai... À cause de la chaleur accablante, nous décidons de laisser tomber le quartier du Fort.

Sur le chemin du retour, nous arrêtons tout de même au Carbet pour visiter l’habitation du capitaine Latouche. De cette distillerie du XVII siècle, il ne reste que des ruines et des pans de murs qui servent de toile de fond à un magnifique jardin botanique.

C’est encore la chaleur qui nous pousse à partir, avec peut-être aussi un soupçon de crainte pour l’heure de pointe à Fort-de-France. Effectivement, les bouchons commencent à s’installer solidement quand nous traversons la ville.

Nous retournons à la plage Charlotte. C’est un peu gênant de le dire, mais l’être humain s’adapte rapidement et… nous trouvons l’eau un peu fraîche    Nous ne nous résignons à quitter la plage qu'au coucher du soleil.

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