lundi 6 mai 2013

Canyonlands et Natural Bridges

Après 4 jours, nous quittons ce matin Moab, la capitale des vélos de montagne et des Jeep à grosses roues. Nous nous rendons à Needles, un autre secteur de Canyonlands NP. Les nuages sont de plus en plus nombreux et de plus en plus foncés. Il pleut.

Nous quittons la route principale pour nous engager sur celle qui conduit au parc. Immédiatement, nous nous retrouvons au beau milieu d’un troupeau de vrai bétail, conduit par devrais cowboys sur leurs vrais chevaux de cowboys! Fort de l’épisode des bisons en Alberta, je roule au pas entre les animaux car, comme chacun le sait, il ne faut pas bousculer une vache à côté de son cowboy! La pluie cesse quand nous arrêtons pour admirer Newspaper Rock, une falaise lisse d’environ 10 m, couvertes de pétroglyphes antérieurs à 1300.

La route pénètre dans un étroit canyon. Surprise, il y a des arbres feuillus, toute une forêt d’arbres feuillus. Le canyon s’élargit, la forêt disparaît aussi vite qu’elle était apparue. Nous voici enfin au parc. Nous suivons la route panoramique qui, sous la pluie, n’est certainement pas à son meilleur. Nous laissons tomber la marche prévue et nous repartons.

Nous nous rendons maintenant à Natural Bridges National Park. La pluie est terminée et le ciel redevient lentement bleu. En arrivant au parc, la ranger nous informe que le camping est plein. Nous décidons quand même d’aller y faire un tour. Excellente décision car il reste 2 emplacements disponibles. Nous nous installons puis nous allons faire la boucle du parc qui conduit à 3 superbes ponts naturels. Ils sont visibles de la route mais pour les atteindre et mieux les voir, il faut descendre dans le canyon. Le sentier vers le pont Sipapu est tellement raide, qu’il y a 2 escaliers de métal et une échelle de bois boulonnés à la falaise pour franchir les passages infranchissables! Nous abdiquons devant le sentier pour le pont Kachina car la vue de la route est parfaite. Nous voici au pont Owachomo (photo), le dernier. Nous descendons et, comme la rivière est à sec à cet endroit, nous pouvons même passer dessous. C’est le plus vieux des 3 et il ne mesure plus que 3 m d’épaisseur à son sommet, bref, il agonise.

Dire que le parc doit son existence à un simple petit ruisseau anonyme qui a décidé un beau matin que ce serait plus amusant de passer à travers les rochers que d’en faire le tour! 

La boucle terminée, le beau temps est de retour… espérons!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire