mercredi 16 novembre 2022

En remontant le Nil

Au réveil, à une heure raisonnable cette fois, nous sommes à quai à Edfou. Je n’ai aucune idée du nombre de bateaux qui nous entourent. Nous sommes 5 à l’épaule et on perd les bouts de la file à cause de la courbe du quai.

Nous prenons une calèche pour nous rendre au temple d’Horus, le dieu faucon. C’est l’un des mieux conservés car c’est l’un des plus récents. Les Grecs l’ont construit dans une fosse de 8 m, donc il a été rapidement ensablé puis oublié, ce qui l’a protégé.



Au retour, c’est le bordel total pour trouver une calèche. Pour faire une histoire courte, le cocher nous dépose au mauvais quai. Ne voyant pas de guides, nous partons à pied pour retrouver le bateau... et le départ est retardé de 30 minutes à cause de ça.


Pour le dîner, Mina est bien fier de nous offrir un bbq sur le pont car c’est généralement interdit à cause du risque d’incendie. Il a obtenu la permission grâce à la notoriété du chef du bateau.

En après-midi, nous avons une épuisante période de contemplation du paysage et de flânages autour de la piscine. Pendant ce temps, le bateau remonte lentement le Nil sur 60 km jusqu’à Kom Ombo où nous arrivons la nuit tombée vers 19h.

Nous partons à pied jusqu’au temple de Sobek et Haroëris, à quelques centaines de m tout au plus. C’est le seul temple dédié à 2 divinités à la fois, le dieu crocodile et le dieu faucon grec. Le temple est en très mauvais état mais l’éclairage donne toujours un effet saisissant. Juste à la sortie du temple, un petit musée expose des momies de crocodile trouvées sur le site.



Pendant la soirée et la nuit, le bateau va continuer à remonter le Nil sur 50 km.

1 commentaire:

  1. Beau bateau...le Nil ne semble pas très large. Les sculptures sont tout à fait magnifiques, et les fresques sur les murs le sont tout autant. L'éclairage donne un effet magique!

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