Je passe la sécurité en un clin d’oeil... mais Louise est prise avec 2 officiers. Je vais la retrouver, ce n’a pour effet que d’augmenter encore la nervosité des dits officiers. J’explique que je suis le mari-traducteur et les sourires reviennent. Louise a oublié de mettre les ustensiles de cuisine dans sa valise et ils sont restés dans son sac de cabine... et les couteaux, ça ne passe pas très bien 👹 Confisqués, les couteau. Puis, la procédure étant la procédure, nous devons aussi passer un test de dépistage de poudre explosive 😁 Nous sommes enfin déclarés "good to go".
Nous décollons à 8h30. Une heure et quart plus tard, nous sommes en Tasmanie. Avec notre nouvelle auto, la 6éme en Australie, nous roulons 100 km jusqu’à Port Arthur Historic Site, un terrible bagne du XIX siècle. C’est immense. Une visite d’introduction de 30 minutes n’explique que les différents quartiers: le pénitencier, l’hôpital, le village victorien, la caserne militaire., les docks... Et nous n’avons encore rien visité 😳
penitencier |
Nous avons le temps de visiter les docks avant de prendre le bateau pour Isle of the Dead qui servait de cimetière. Au retour, peu après 14h00, il est grand-temps d’aller dîner.
Les prisonniers anglais les plus turbulents étaient envoyés en Australie. Les plus violents d’entre eux étaient envoyés ici à PortArthur. C’était la crème de la crème 😱 Ils servaient essentiellement de main d’oeuvre gratuite pour la scierie, la fonderie, le chantier naval, la tannerie... Tout ça pour la plus grande gloire de l’empire.
caserne militaire et tour de garde |
hôpital |
Dans une autre section du site, vivaient une colonie d’Anglais de la haute société: églises, écoles, théâtre, jardins, pelouse de criquet, chevaux... Vive la reine!
maison du surveillant du chantier naval |
En fin d’après-midi, c’est la fatigue qui nous fait partir. Nous roulons 30 minutes jusqu’à l’hôtel. Une fois installés, il n’est plus question d’en ressortir. Ce soir, nous soupons sur place.
Il y avait Serge avec ses couteaux à fromage dans son sac à dos, cadeau pour Julie et maintenant il y a aussi Louise avec ses ustensiles de cuisine, dont les couteaux. Qui sera le 3e à nous faire rire avec ses histoires de fouille à la douane ?
RépondreEffacerHeureusement que le mari -traducteur était là! Louise devait être contente de voir arriver. Un oubli, ça arrive à tout le monde, mais les douaniers ne comprennent ni ne tolèrent cela.
RépondreEffacerL'église a vraiment un style anglais; elle est très belle.
Lyne x