C'est une petite matinée tranquille car nous la passons dans le train. Cette fois, c'est le FrecciaRossa, la crème des trains rapides italiens. En route pour Florence, nous faisons une escale à Rome, le temps du trajet: 1h05! Sur l'afficheur, plusieurs tronçons se font à 297-299 km / heure. C'est tellement rapide que nous sentons la pression dans les oreilles en sortant des tunnels.
Après l'installation à l'hôtel, nous marchons 15 minutes jusqu'à la Chapelle des Médicis. La salle des tombeaux pourrait aussi bien être une cathédrale! L'ancienne sacristie est la première œuvre de Michel-Ange. Évidemment, les statues sont parfaites.
À 500 m plus loin, nous arrivons à la Piazza del Duomo. Le centre de la place est occupé par un gigantesque baptistère qui conserve ses portes de bronze de 1296. Le plafond de sa voûte en mosaïque dorée est une splendeur.
Derrière, se cache Santa Maria del Fiore. Son extérieur est en marbre blanc, gris, vert, rose... C'est de toute beauté. L'intérieur est plus sobre, plus traditionnel.
En montant 463 marches, nous accédons au sommet de la coupole. Le temps que les poumons et le cœur reprennent une allure plus normale, nous contemplons une magnifique vue sur la ville médiévale.
Notre billet donne aussi accès au Campanile, la tour qui sert de clocher. Il n'y a là que 431 marches mais j'ai vu dans les petits caractères que le billet est valide 48 heures. Nous allons donc en profiter et nous garder cette montée pour demain; il ne faut pas abuser des bonnes choses!
Nous continuons encore 500 m jusqu'à la Piazza della Signoria. On y trouve 2 palais-musées en plus d'une Logia avec une douzaine de statues magnifiques... en plein air! Bien sûr, la place elle-même héberge son lot de sculptures dont ce Neptune de 1576.
Encore 300 m et nous sommes au célèbre Ponte Vecchio, le plus ancien pont de la ville. Il supporte un passage couvert pour que les Médicis puissent passer d'un palais à un autre sans avoir à se frotter aux manants du petit peuple. Il faut dire que les attentats étaient relativement fréquents à cette époque.
Les pieds nous font maintenant signe qu'il est temps de rentrer. Nous continuerons la visite de la ville demain mais déjà nous sommes étourdis par autant de beauté concentrée en si peu d'espace. Il paraît que c'est le syndrome de Stendhal...
Arrêtez, arrêtez ... j'ai juste le goût d'acheter un billet et aller vous rejoindre.
RépondreEffacerc'est vrai...c'est tellement beau que parfois les mots nous manquent!!
RépondreEffacerLyne
j'espère que vous avez vule célèbre David au musée de Michel-Ange..l'incarnation de la beauté; il est tout simplement magnifique!!!
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