jeudi 22 septembre 2016

La côte amalfitaine

Le plan d'aujourd'hui est de passer la journée sur la fameuse côte amalfitaine. Comme la visite en bus est compliquée, nous avons loué une auto. Nous en prenons livraison à l'aéroport de Naples. De l'hôtel, ce n'est que 15 minutes de bus et nous avions pensé que ce serait plus facile de sortir de la ville. Effectivement, sauf pour quelques km de bouchon avant de prendre l'autoroute, la circulation est plutôt fluide et les Italiens sont loin d'être aussi agressifs qu'on le dit. En fait, je suis peut-être plus méchant qu'eux! Mais ça, c'est à Louise de juger car je ne suis pas vraiment impartial.

Conformément aux prévisions du GPS (qui parle français, ouf!), nous atteignons Positano en 1h30. Les maisons cubiques blanches et beiges posées dans la falaise sont très jolies. Le seul problème, c'est le stationnement...

La route est étroite et tortueuse mais nous avons souvent vu bien pire. Bien sûr les nombreux bus ont plus de difficulté à manœuvrer et ralentissent la circulation mais ça fait partie du spectacle. Quant aux motos qui nous dépassent dans les courbes aveugles, c'est leur vie qu'ils mettent en jeu, pas la nôtre; nous leur souhaitons simplement bonne chance!

À Amalfi, nous laissons l'auto dans un garage sous-terrain ultra moderne. C'est 3€ / heure mais c'est facile, en plein village et l'auto est en sécurité. Un tunnel piétonnier aboutit juste à côté du Duomo di Sant'Andrea, le cœur du petit village.

Il y a évidemment beaucoup de monde dans les ruelles et sur les piazzettas mais nous arrivons de Capri alors nous ne sommes pas trop dépaysés!

Nous nous promenons dans les rues puis le long de la mer. Pour le dîner nous sortons des pizzas et des pâtes habituelles: des arancinis (boules frites de riz aux légumes) et un grand cornet de papier ciré brun rempli de fruits de mer. Local, délicieux et... très abordable!

Reprenant la route, nous poursuivons encore quelques km le long de la côte puis nous bifurquons vers les montagnes jusqu'à Ravello. Ici la route est tellement étroite que la circulation est gérée par des feux de circulation et se fait en alternance. Il n'y a donc pas de problème avec les bus. Le stationnement se fait tout simplement le long de la route. La place devant le Duomo est beaucoup plus grande qu'à Amalfi. Comme le village est en montagne, la vue est superbe, particulièrement en plongée sur le village voisin, Atrani. Pour le dire franchement, nous préférons Ravello à Amalfi.

Nous redescendons sur la route côtière et poursuivons vers l'est jusqu'à Vietri sul Mare où nous prenons la A3 qui nous ramène à l'aéroport. Nous n'avons plus qu'à rendre les clés de notre bolide avant de rentrer à Naples en bus.

Au souper, sur la terrasse du restaurant, nous assistons à une scène digne d'un film d'une autre époque. Une dame a commandé quelque chose. Le livreur arrive et crie son nom depuis le milieu de la rue. La dame sort sur son balcon et descend une chaudière au bout d'une corde avec le paiement que le livreur empoche avant de mettre la marchandise dans la chaudière qui est remontée aussitôt... sous nos propres yeux, de l'autre côté de la rue, à 3 m de nous, en 2016!

Nous quittons Naples demain matin. Nous en retiendrons le souvenir d'une ville sale et bruyante, mais un excellent camp de base pour visiter Capri, Pompéi et la côte amalfitaine.

2 commentaires:

  1. Les arancinins et les fruits de mer m'ont mis l'eau à la bouche. J'espère que vous avez pris une photo ou une vidéo du spectacle de la livraison du repas avec une chaudière. C'est tellement drôle.

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  2. en effet, j'ai le même souvenir que vousde la ville de Naples, mais elle est très bien située pour la visite de la côte Amalfitaine.
    Lyne

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