mercredi 21 septembre 2016

Pompéi et le Vésuve

Le train Circumvesuviana nous amène de Naples à Pompéi en 45 minutes. La gare est juste en face de l'entrée du fameux site de la ville romaine détruite par le Vésuve en août 69.

Le temps d'acheter nos billets, la pluie commence et il faut sortir les imperméables. Le site est immense. Les rues pavées nous gardent les pieds au sec. En principe, les rues en quadrillage sont faciles à naviguer mais en réalité, il est facile de se perdre car plusieurs sections ne sont pas accessibles et il faut alors faire des détours. La pluie cesse après une heure.

Nous remontons le temps. De la plupart des maisons et des temples, il ne reste que des murs de pierres mais dans certains bâtiments, de superbes fresques protégées du soleil et de la pluie, ont réussi à survivre.

Après les petites rues et les grandes avenues, il y a aussi les places publiques, les théâtres, le stade, les bains, les grandes demeures des notables...


C'est la faim et la fatigue qui nous forcent à quitter le site. Nous dînons sur une terrasse, juste en sortant, à l'ombre. Il faut payer pour apprendre dit-on; nous apprenons donc qu'il ne faut jamais au grand jamais commander sans voir le menu... La facture pour 2 panine et 2 jus d'orange est de 26€, c'est plus de 40$.

À partir de la gare de Pompéi, un bus nous amène directement à l'entrée du parc national Vesuvio. Dès que nous en descendons, un pluie forte se met à tomber. Tellement, que le guichet ferme et ne vend plus de billets car il n'y a plus de visibilité au sommet. Notre bus n'a pas encore quitté et, découragé, je suis prêt à y remonter immédiatement pour retourner à Pompéi. Louise suggère plutôt que nous attendions 10-15 minutes. Elle a raison, le guichet rouvre et nous pouvons acheter nos billets. Il pleut beaucoup moins mais nous sommes quand même dans la brume. Nous entreprenons le sentier d'un km qui mène au bord du cratère. C'est raide mais le sol en sable noir facilite grandement la marche. Bref, ça va bien et pendant les 30 minutes qu'il nous faut pour arriver au cratère, il y a même quelques éclaircies. C'est un coup de dés: verrons-nous ou ne verrons-nous pas le cratère? Quand nous arrivons au sommet, c'est la brume totale et nous distinguons à peine le cratère qui n'est pourtant qu'à une enjambée devant vous.

Nous redescendons prendre le dernier bus pour Pompéi où il fait maintenant plein soleil, puis nous rentrons à Naples où il n'a probablement pas plu de la journée... sauf quand nous sortons pour souper!

2 commentaires:

  1. Pompéi est vraiment impressionnante; nous l,avons visité sous un soleil de plomb à 40 C.
    Mais çca valait le coup. On vous souhaite du soleil Lyne xx

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  2. Comme dit le proverbe: Qui ne risque rien, n'a rien. Au moins, vous étiez sur le bord du cratère sans y tomber. J'espère que les panini étaient bons à ce prix-là.

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