Encore ce matin, c'est le train qui nous sert de moyen de transport, cette fois jusqu'à Modène. En arrivant à la gare, nous avons tout juste le temps d'acheter les billets et de monter dans la navette Ferrari. Nous voici en route pour Maranello. En chemin, le chauffeur du bus fait un petit détour pour nous montrer la maison de Pavarotti, transformée en musée depuis la mort du grassouillet chanteur.
Nous passons devant l'usine puis nous débarquons au musée Ferrari. Le ciel est gris mais c'est plein soleil dans mon cœur! Nous entrons dans le magasin de bonbons, je veux dire dans le musée. Il y a 3 étages de voitures uniques et exceptionnelles, des plus anciennes aux plus récentes.
Ça fait plaisir de voir que 2 voitures de Gilles Villeneuve ont été retenues alors que, malgré ses 7 championnats, Schumacher n'en a que 3!
Arrive enfin le moment tant attendu quand on nous informe que c'est notre tour. Renzo me présente les clés d'une superbe décapotable California, rouge comme il se doit.
Premier constat: on ne s'assoit pas dans une Ferrari, on tombe dans une Ferrari. Louise se case tant bien que mal (probablement mal mais elle ne se plaind pas) sur la "banquette" arrière. J'appuie sur le bouton rouge sur le volant et la musique commence... C'est bas une Ferrari, c'est large une Ferrari, c'est très intimidant une Ferrari... Pendant les 15 premières minutes, je suis totalement concentré sur les indications de Renzo: "... shift... brake... push...". Il a beau m'expliquer les vignobles et les châteaux, je ne voie que la route trop étroite entre les 2 bandes de peinture blanche. Après 30 minutes, ça devient plus facile. Les 15 dernières minutes, c'est le ciel.
Nous roulons une heure dans la campagne autour de Maranello, passant même dans le vecchio borgo de Columbaro où le son du moteur résonnant entre les murs de pierres est incroyable.
Je reviens sur terre à la fin de la ballade. Nous retrouvons la navette pour Modène. Avant de reprendre le train pour Bologne, nous passons faire un tour à la Piazza Grande. C'est samedi et... non ce n'est pas le jour du marché mais plusieurs producteurs locaux sont ici pour faire goûter leurs produits. Nous nous plions de bonne grâce aux coutumes ancestrales des indigènes: fromages, charcuteries, confitures...
Un dernier coup d'œil à Modène et nous rentrons à l'hôtel à Bologne.
J'en connais plus d'un qui sont jaloux de ta chance Richard.
RépondreEffacerJean-Marc t'envie vraiment!!! Il n'avait pu le faire quand nous y sommes allés!
RépondreEffacerLyne