À Padoue, le ciel est tout gris. Le plus inquiétant, c'est qu'il est très noir en direction de Vérone où nous nous rendons en train. En arrivant, les nombreuses flaques d'eau sont un signe évident que la pluie n'est pas loin. Pourvu que les nuages se retiennent encore quelques heures.
Les lieux à visiter datent de plusieurs époques et sont donc repartis dans différents quartiers de la ville. Il va falloir marcher pas mal. Premier arrêt, les arènes romaines du Ier siècle. Le guide nous informe qu'elles sont parmi les plus grandes du monde romain et peuvent accueillir 25 000 personnes sur 44 niveaux. Ça donne hâte de les voir! Nous faisons la file, payons les 2x10€ demandés et entrons. Déception est un mot faible; arnaque convient mieux. Le plancher est recouvert d'une surface de glace que des employés sont en train d'enlever, tous les gradins sont recouverts par des sièges modernes et finalement des échafaudages masquent le peu qui reste. Même en étirant, la visite est expédiée en 15 minutes.
Nous marchons jusqu'au Ponte Scaligero et nous voici en 1354. Le pont prolonge le Castelvecchio qui date de la même période. Il est bordé des 2 hauts murs qui cachent la rivière quand on le traverse mais qui protégeaient d'éventuels assaillants. Les visiteurs n'avaient pas toujours de bonnes intentions à l'époque.
Nous poursuivons notre ballade jusqu'au Duomo qui possède un très beau baptistère, quelques fresques et une peinture du Titien. Par endroit, sous des plaques de verre, on peut voir la mosaïque du plancher original de la première église du IIIème siècle. Juste derrière, le Ponte Pietra du Ier siècle, transporte encore les passants d'une rive a l'autre. Il est devenu une icône de la ville.
Nous passons devant une auberge qui aurait appartenue à la famille Capulet. Un balcon ajouté "dernièrement" attire les demoiselles de tous les âges, qui paient 5€ et attendent en file pour s'y faire photographier en prenant la pose.
La Piazza dei Signori est bordée de beaux palais sur ses 4 côtés. Dans un angle, les tombeaux gothiques de la famille Scaligero sont coincés entre l'église et le palais. Étant donné la délicatesse des sculptures et parce qu'ils sont montés sur de fines colonnes, c'est un miracle qu'ils existent encore, et un autre miracle qu'ils soient en si bon état. Il faut dire que la clôture ne date pas du tout de la même époque!
C'est l'heure du retour. Au cours de la journée, nous avons eu un peu de pluie, mais jamais plus de 5 minutes à la fois et jamais assez pour enfiler les imperméables. Je ne veux pas calculer la distance que nous avons marché... Le retour en train est tellement confortable!
très beaux ces vieux ponts..différents des ponts modernes!
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