Nous arrivons au Ghetto. Ses synagogues, discrètes pour ne pas dire secrètes, ne se distinguent des maisons voisines que par leurs fenêtres en série de 5. Les messieurs à boudins et à tabliers blancs sont moins difficiles à identifier, eux!
Encore quelques belles et grandes églises comme Santa Maria dei Miracoli et San Zanipolo, mais nous n'entrons même pas. En fait, nous sommes sur le bord de l'indigestion. D'ailleurs, après St-Pierre, Sienne, Milan et San Marco, la barre est plutôt haute!
En attendant le bateau à Fondamente Nove, nous pouvons apercevoir les sommets enneigés des Alpes. La traversée pour Burano dure un peu plus d'une heure. Quelle agreable surprise! Les maisons sont toutes colorées, une véritable joie pour les yeux! Les canaux sont étroits et les nombreux ponts permettent de se déplacer très facilement. Et ce n'est pas seulement 1ou 2 rues touristiques, nous nous éloignons du centre et tout le village est vraiment comme ça!
Ce n'est qu'en allant marcher sur l'île voisine, Mazzorbo, que nous constatons à quel point le clocher de l'église de Burano est incliné. Le guide n'en souffle pas un mot mais à l'œil, je dirais que ce n'est pas loin du campanile de Pise!
Juste avant de quitter l'île, nous tombons face à face avec l'un des derniers spécimens du rhinocéros vénitien à corne d'or, heureusement reconnu pour son caractère pacifique...
De retour à Venise, nous remarquons que les panneaux servant à construire les trottoirs d'urgence pour les inondations, sont empilés à plusieurs endroits stratégiques. Probablement en préparation pour la pleine lune. Nous espérons seulement ne pas avoir à les utiliser!Au souper, nous faisons une découverte du côté de l'entrée, des olive all'ascolana. La lasagna al ragu et le spaghetti carbonara sont des classiques parmi les classiques, mais incontournables et un succès assuré.
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