mercredi 25 octobre 2017

Barcelona - dernier jour

Nous quittons ce matin Madrid que nous avons bien aimée. Nous prenons un vol pour Barcelone. À midi, nous sommes installés à l’hôtel, à 500 m de la Plaça de Catalunya.

Nous descendons Las Ramblas jusqu’à la colonne de Christophe Colomb, icône de la ville.

La chaleur est définitivement revenue et nous cherchons l’ombre. Nous arrivons au Port Vell où, comme son nom ne l’indique justement pas, tout semble neuf!

Nous poursuivons notre marche en direction du quartier de la Barceloneta. Malgré tous nos efforts de bonne volonté, il semble que nous sommes devenus imperméables au charme des vieux édifices de pierre qui ne réussissent plus à nous intéresser!

Nous dînons à la mode locale de bocadillos y cervezas. Nous arrivons bientôt à la platja. Nous regrettons vivement de ne pas pouvoir nous joindre aux nombreux baigneurs puisque nous n’avons ni maillot ni serviette. Louise se met quand même les pieds dans la Méditerranée.

Puis nous nous plaçons au bout de la file pour prendre le téléphérique qui survole le port et monte à la colline de Montjuic. Après un gros 30 minutes, nous n’avons pas avancé d’un seul pas et nous abandonnons ce plan. Nous rentrons plutôt à l’hôtel pour laisser passer le plus gros de la chaleur.

C’est sans doute notre dernière chance avant longtemps de souper espagnol, alors nous ne la ratons pas. Nous trouvons un petit resto de tapas. Il doit bien y avoir 50 choix! Le menu inclut 4 tapas, le vin et le dessert. C’est dire que nous en goûtons 8! Pour faire descendre le tout, nous nous promenons un petit moment sur Las Ramblas, noire de monde. Nous faisons aussi un saut à la Generalitat; il y a beaucoup plus de monde qu'il y a 3 semaines car l'indépendance doit être annoncée d'ici 1 jour ou 2!

De retour à l’hôtel,  nous commençons à préparer les bagages pour demain. Oui, nous rentrons, c’est déjà terminé! Merci de vos visites et des vos commentaires.

mardi 24 octobre 2017

Segovia

Habituellement quand nous arrivons à la gare, nous marchons quelques centaines de m, 1,5 km à la rigueur, et nous arrivons dans la ville ancienne où nous faisons nos visites. Mais ici à Ségovie, la nouvelle gare est située en pleine campagne; en fait, il y a des vaches de l’autre côté de la rue. Heureusement, un bus municipal attend et nous dépose en ville, à 300 m de l’aqueduc romain.

W-O-W ! Un gigantesque aqueduc romain que l’on croirait facilement flambant neuf! Nous pouvons le toucher, nous pouvons passer dessous, nous pouvons le photographier! Juste ça valait le voyage! 728 m de long, 28 m de haut, 158 arches selon Michelin!

Nous montons jusqu’à une porte dans l’enceinte de la vieille ville. Nous avançons dans les rues étroites en découvrant les maisons décrites par le guide. Nous voici dans le quartier juif aux rues encore plus étroites. Puis les places prennent de plus en plus d’ampleur jusqu’à la vaste Plaza Mayor qui accueille l’hôtel de ville et la cathédrale.

Mais pas question de visiter une autre cathédrale, nous faisons une indigestion aiguë... pukapab!

Nous poursuivons notre marche jusqu’à l’Alcazar en longeant la muraille. Juste en face, des 2 côtés de la place, nous avons des vues exceptionnelles sur la vallée environnante, ce qui explique bien le choix de l’emplacement. Nous dînons à la terrasse, bien cachés à l’ombre des parasols avec une belle vue sur... la cathédrale!

Nous entrons enfin à l’Alcazar. Magnifique! Une douzaine de pièces exceptionnelles avec tapisseries au murs, décorations, moulures et surtout... les plafonds! La plus belle pièce, à nos yeux de profanes, est la Sala de Reyes avec ses statues de monarques et son plafond doré.

L’armurerie présente de superbes armures, quoique, bien évidemment, moins nombreuses et plus anonymes qu’au Palais Royal de Madrid.

Nous revenons à l’aqueduc par un autre chemin. Nous contournons la massive église San Millán du XII siècle. Nous nous informons où prendre le bus et nous revoici à la gare, prêts à prendre le train pour rentrer à Madrid.

Il fait encore 20o quand nous partons souper sur la petite place derrière l’hôtel. Nous ne veillons pas tard car demain nous prenons l’avion pour le retour à Barcelone. Nous espérons juste que les Catalans vont se tenir tranquilles encore 2 jours.

lundi 23 octobre 2017

Ávila

Et nous voilà encore dans le train, cette fois nous nous dirigeons vers Avila. Il fait frais mais le soleil brille.

Notre première visite est pour la Basilica de San Vicente, érigée à l’endroit-même où il a été martyrisé avec ses 2 sœurs. Le tombeau du XII siècle est une merveille: il raconte leur histoire en tableaux successifs, comme une bande dessinée moderne, et les sculptures sont encore recouvertes des couleurs originales! Plusieurs tombeaux de chevaliers et de cardinaux ornent les murs. Les stalles du chœur sont aussi remarquables. Nous avons beaucoup aimé cette église.

Nous entrons dans la ville fortifiée par la Puerta de San Vicente, et nous nous dirigeons vers la cathédrale. Son mur arrière est intégrée à la muraille. Elle a été construite au XII siècle. Une partie du marbre provient d’une carrière riche en fer; des taches rouges aléatoires sont donc apparues dans la nef au fil du temps! La très belle sacristie abrite un autre musée du type mon-ostensoir-est-plus-gros-que-ton-ostensoir.

Nous marchons en longeant les remparts, à la recherche des bâtiments historiques. C’est vite fait car la ville fortifiée ne fait que 4 km de circonférence. C’est lundi et depuis que nous avons quitté la place de la cathédrale, il n’y a plus de touristes. La ville nous appartient!

Après le dîner, nous montons sur les remparts. On peut presque en faire le tour au complet, seule une petite section est fermée pour rénovations. Un intéressant audio-guide explique l’histoire de la ville et de sa Sainte. Évidemment, la vue sur la cathédrale, sur la ville et sur la vallée est fantastique.


Nous reprenons le train en fin d’après-midi. Le trajet se fait à pas de tortue en 2 heures.

dimanche 22 octobre 2017

Salamanca

Nous passons ce beau dimanche à Salamanque. Le trajet en train prend 1h30. À l’arrivée, il fait 10o, c’est un cas de gilets et de manteaux! Aujourd’hui, nous marchons du côté ensoleillé!

En chemin vers la vieille ville, nous sommes engloutis par une marée humaine verte qui marche contre le cancer. Tout ce beau monde se dirige vers la Plaza Mayor... comme nous! Nous réussissons à nous extirper de la foule pour admirer cette superbe place. Sur les 4 côtes, les maisons sont toutes identiques, un édit royal interdisant les différences autres que le blason familial, à l’exception de l’hôtel de ville. Et ils en ont bien profité! L’effet global est très réussi.

Nous marchons jusqu’à la Maison de la Mort, nommée ainsi à cause des 4 crânes qui supportent les fenêtres de l’étage. Nous passons devant quelques bâtiments d’intérêt jusqu’à la Maison aux Coquilles dont la façade est décorée de plus de 300 coquilles St-Jacques. Son patio à 2 étages est parfaitement conservé, une merveille!

Sur le Patio de las Esculas, nous admirons le portail d’entrée de l’Université. Il date de 1534 et semble pourtant installé d’hier, c’est de la dentelle de marbre! Quant à l’université elle-même, elle fête cette année ses 800 ans!

Nous achetons nos billets pour la Catedral Nueva inaugurée au XVI siècle. Comme une messe est en cours, nous traversons vers la Catedral Vieja. Bien sûr, les dalles du plancher sont un peu descellées et ondulent à quelques endroits mais ce bâtiment date de l’an de grâce 1150! Ici, pas de sculptures, pas de dorures, pas de fioritures... les peintures sont appliquées directement sur les murs de pierre... et elles ont résisté! La chapelle de St-Martin est particulièrement en bon état, c’est absolument étonnant!

Nous dînons vers14h30, comme les locaux. Nous marchons encore et nous trouvons encore des églises, des couvents et même des tours. Nous aimons beaucoup Salamanque mais il faut maintenant retourner à la gare; en Espagne, les trains sont beaucoup moins fréquents qu’en Italie et il faut faire avec l’horaire disponible. Le trajet du retour dure plus de 3 heures. Nous rentrons enfin à l’hôtel vers 21h00. Pas question de retourner trotter pour trouver un resto pour souper. Mais nous avons prévu le coup et nous avons des provisions dans nos sacs: baguette, fromage et fruits!

samedi 21 octobre 2017

Toledo

Le trajet en train jusqu’à Tolède ne prend pas plus de 30 minutes. Les gros nuages gris menaçants sont restés à Madrid et ici, le ciel est encore nuageux mais il y a déjà pas mal de bleu.

Nous traversons le fleuve Tajo sur le joli pont de l’Alcantara, du XIII siècle. Nous passons les remparts, nous montons une centaine de marches et nous arrivons à la Plaza de Zocodover, le centre de la vieille ville.

La cathédrale vient tout juste d’ouvrir pour les visites touristiques. Nous y entrons. Une belle cathédrale, grande et riche... une autre... Des gens mendient à la porte mais le Trésor expose fièrement un ostensoir du XVI siècle en argent recouvert d’or de 3 m de haut et qui pèse 180 kg! Sans commentaire!

Nous avançons vers le quartier juif. La Synagogue del Tránsito est accessible. Le bâtiment remonte au XIV siècle. La salle principale possède encore son superbe plafond de cèdre et des décorations sculptées sur le haut des murs, là où les mains ne peuvent pas les atteindre. Un petit musée présente des objets de culte et des photos anciennes expliquant comment les 3 grandes religions cohabitaient pacifiquement à cette belle époque.

De petits parcs offrent une belle vue sur le fleuve tout en bas. Au fil de la promenade nous passons par des rues tellement étroites que je peux toucher les murs des maisons des 2 cotés à la fois! Nous marchons jusqu’à la Puerta del Cambrón.

Nous nous installons sur une terrasse à l’ombre, et nous dînons comme les locaux, de bocadillos de calamares accompagnés de bière. Nous revenons ensuite vers la Plaza Zocodover en passant devant quelques églises. Nous prenons le train de 15h30 pour revenir à Madrid.

Ce soir, c’est la Luna de Octubre. Le Paseo del Prado est fermé à la circulation sur toute sa longueur depuis 20h00. C’est noir de monde! Il y a des jeux de lumière, des projections sur les murs du Prado, des sculptures illuminées dans les arbres... Et, dans la fontaine de Neptune, l’eau est remplacée par des bouteilles de plastique. Nous profitons une heure de la fête après le souper puis nous rentrons.

vendredi 20 octobre 2017

Madrid - le Paseo del Prado

Probablement pour la première fois du voyage, nous nous levons plus tard que le soleil!

Nous quittons l’hôtel à pied en marchant sur l’avenue Paseo del Prado. Sur 2 km, se succèdent des musées, des palais, des statues, des fontaines, de larges trottoirs, un parc central... Que la personne qui a dit que Madrid n’est pas une belle ville vienne me voir, je lui expliquerai certaines choses!

Notre premier coup de cœur vient du Caixa Forum, une ancienne centrale électrique en briques à laquelle on a ajouté plusieurs étages de métal pour la transformer en musée. Ais-je dit que le rez-de-chaussée est transparent! Un mur végétal couvre tout le côté de la maison voisine sur 7 étages de haut. Quel effet splendide! 

À quelques pas, c’est le musée du Prado, l’un des plus réputés au monde... que nous ne visitons pas car la peinture ce n’est vraiment notre spécialité.

Nous remontons jusqu’à la Plaza de Cibeles. Un autre rond-point majeur de la ville. La sculpture centrale est magnifique, l’hôtel de ville (photo), splendide et nous n’avons pas encore parlé de la Banco de España ni du Palacio de Linares...

Nous entrons au Parque del Buen Retiro. Absolument superbe! Un immense bassin d’eau devant le monument à Alfonso XII, permet de se promener en barque. Nous nous installons à la terrasse pour profiter du soleil avec des churros et des cafes con leche. Un excellent groupe de 6 musiciens complète l’ambiance.

Poursuivant notre balade dans le parc, nous arrivons au palais de Cristal. Il porte vraiment bien son nom: le toit et tous les murs sont en verre, supportés par une fine charpente métallique! Il est installé devant un bassin où nagent plusieurs espèces de canards et des cygnes noirs et où poussent des cyprès.

Le petit creux du midi se fait attendre jusqu’à 14h30. Les churros ont fait leur œuvre! Nous achetons de quoi faire des sandwiches que nous retournons manger sur le balcon de notre chambre. En bas, les 4 grandes avenues déversent leurs 20 rangées de voitures dans le rond-point Imperador Carlos V et les redistribuent par autant de voies de sortie. Étonnamment, le ballet est totalement fluide et il n’y a même pas de bruit de klaxon.

Nous traversons à la gare Atocha pour acheter des billets de train car demain nous allons faire une saucette à Tolède. À notre arrivée, nous n’avions pas réalisé à quel monstre nous avons affaires... Il y a même un jardin tropical avec des bassins d’eau.

Sur la recommandation de la réceptionniste de l’hôtel, nous allons souper à l´Arroceria Puerta de Atocha. Tout comme à Cordoue, le conseil est parfaitement judicieux et la paella est délicieuse. Quand je demande la facture, le serveur nous revient plutôt avec 2 crêpes, son brûleur au butane et une bouteille qu’il qualifie de casero. Ce n’est pas de l’eau bénite, je vous jure! À partir de ce moment, Louise devient plus joyeuse!

jeudi 19 octobre 2017

Madrid - le centre

Nous assistons au lever du soleil vers 8h30 dans le train qui nous amène à Madrid. En arrivant, il reste encore quelques bandelettes de brouillard et la température est autour de 14-15o, ce qui est très confortable pour les visites.

De l’hôtel, nous remontons la large avenue Atocha jusqu’à la Plaza Mayor. Quelle magnifique place: de beaux bâtiments sur les 4 côtes, particulièrement la Casa de la Panaderia de 1672, pas de passage pour les autos, seulement des humains, des chiens et des pigeons!

À partir de là, nous zig-zagons dans les petites rues, admirant au passage de jolies places, des églises massives et d’autres bâtiments historiques. Nous débouchons finalement sur la Plaza de la Puerta del Sol, une autre grande place de Madrid.

Après le dîner, nous entrons à la Plaza de Oriente, un joli parc qui rassemble plusieurs statues de rois d’Espagne. Nous traversons la rue et, vers 14h00, nous achetons nos billets pour le Palais Royal, ce qui promet d’être LA visite de la journée.

Cette visite débute dans l’immense cour dallée de marbre qu’il faut traverser pour arriver à l’armurerie royale. Quel musée: des armures portées par Charles Quint et d’autres rois, des armures pour les chevaux, des épées de toutes sortes, de vieilles armes à feu invraisemblables... Nous entrons enfin dans le palais et nous montons un escalier monumental.

Défilent ensuite les pièces officielles, toutes exceptionnelles et parfaitement conservées. Nous sommes particulièrement éblouis par le salon de porcelaine et la salle à dîner d’apparats. Bien sûr, le summum, c’est la salle du trône, une pure splendeur!

En quittant ce monde irréel, nous sommes estomaqués par la longueur de la file aux guichets des billets. Nous l’estimons, en nous basant sur les dimensions de la cour, à plus de 200 m de longueur! Si vous ne voulez pas attendre de longues minutes, vous savez maintenant à quelle heure arriver...

Nos pieds méritent un peu de repos. Nous retournons donc à l’hôtel pour une pause jusqu’au souper.

mercredi 18 octobre 2017

Cordoba

Il pleut abondamment ce matin à Séville... et le taxi qui n’arrive toujours pas! Au moment où nous nous préparons à quitter à pied, le voilà qui arrive enfin. Il nous dépose à la gare quelques minutes avant le départ du train. Tout est bien qui finit bien!

Nous déjeunons à la gare de Cordoue puis nous prenons le taxi pour l’hôtel. Il pleut toujours. Les rues sont tellement étroites que le chauffeur, à quelques reprises, doit replier les rétroviseurs pour pouvoir passer. Notre chambre est déjà disponible et nous nous installons. Puis nous mettons les imperméables et nous prenons les parapluies pour aller faire notre première visite. Le temps de descendre, il ne pleut plus!

La cathédrale-mosquée n’est qu’à 5 minutes de marche. Il y a foule. Sitôt entrés, nous nous retrouvons dans une forêt de centaines d’élégantes colonnes de marbre supportant 2 étages d’arcs rouge et blanc! C’est le plus beau bâtiment que nous avons vu en Espagne!

Une partie de cette gigantesque mosquée a pourtant été détruite pour la construction d’une église après la reconquête, au XIV siècle, puis une cathédrale, au XVI siècle. C’est certainement une belle cathédrale mais on en trouve tellement d’autres sur ce modèle. Il faut dire que la religion pousse à de telles conneries... Le Trésor est évidemment fabuleux, c’est Charles Quint qui payait!

Nous sortons admirer le minaret transformé en clocher et la cour des orangers avec sa belle citerne du X siècle. Nous marchons jusqu’au pont romain qui enjambe le Guadalquivir en cherchant les anciens moulins arabes.

Après un excellent dîner dans le quartier San Basilio, nous longeons les anciennes murailles de la ville jusqu’à la porte d’Almodóvar.

Nous entrons dans la Juderia, le vieux quartier juif, par une étroite rue bordée de maisons toutes blanches.

Nous pénétrons, pour la première fois de notre vie, dans une synagogue. Des artistes se sont installés dans l’ancien souk et les murs blancs sont ici décorés de pots de fleurs, de sculptures et de peintures, ce qui fait très joli. Nous continuons à nous promener et nous aboutissons sur la ruelle de notre hôtel. Nous en profitons pour faire une pause.

Nous ressortons sans les imperméables et avec les casquettes sur la tête, ce qui est très bon signe. En plus, il fait frais, quel bonheur! Nous marchons dans le labyrinthe autour de la Plaza del Potro. Tous ceux que nous rencontrons ont une carte à la main! Avant de rentrer, nous traversons le fleuve pour avoir une vue d’ensemble sur le pont romain, l’arc de triomphe et la cathédrale-mosquée.

À la recommandation du proprio, nous allons souper au restaurant La Cuarta. Je commande des croquettes aux queues de taureaux. Le serveur me regarde le plus sérieusement du monde et me recommande plutôt une demi-portion. Dekossé? Mais je finis par suivre son conseil. Dieu merci! Les portions sont gargantuesques. Louise travaille fort pour passer à travers son morceau de morue. Nous sautons tous les 2 le dessert. Nous apprécions la marche de retour à l’hôtel.

mardi 17 octobre 2017

Sevilla - balades

Ça fait quelques jours que Louise parle de déjeuner aux churros alors nous partons à la recherche du déjeuner national, ce qui s’avère bien plus difficile qu’il n’y paraît. Finalement nous dénichons un resto qui en offre... Hélas! Ils sont trop durs et plutôt graisseux. Rien à voir avec ceux que nous mangions sur le Chemin de Compostelle. Mais au moins le café est excellent.

Comme nous avons déjà visité les principaux sites touristiques et que nous ne sommes pas trop musées, nous partons en balade. Nous suivons un trajet recommandé par notre guide Michelin, dans des quartiers plus récents c’est-à-dire des XVII et XVIII siècles.

Nous passons par de petites places où les touristes se font plus rares, par de larges avenues piétonnières bordées de boutiques de grandes chaînes internationales, et par des rues étroites avec d’anciennes demeures cossues et de vielles églises... ouvertes! L’église El Salvador nous charme particulièrement avec ses 3 belles chapelles baroques dorées.

La petite Capilla de San José, toute mignonne, semble boucher la rue avec son clocher orange et ses décorations bleues.

Nous arrivons au Metropol Parasol, une immense sculpture moderne en bois, de 150 m par 70 m, qui enjambe même la rue. En principe, cela représente 6 parasols mais les locaux parlent plutôt de champignons! Nous faisons des provisions au marché qu’elle abrite puis nous revenons manger à la terrasse sur le toit de l’hôtel car la pluie semble imminente.

La pluie annoncée ne débute finalement qu’à 15h00. Nous ressortons en fin d’après-midi. Il y a 2 ou 3 épisodes de pluie, intenses mais courts. La température est décidément plus fraîche, donc plus confortable. Nous osons entrer au Alphonse XIII, un hôtel inabordable. Nous achetons des thés parfumés et des billets pour un spectacle de flamenco. Quel est le rapport me demanderez-vous? Un
seul: Louise.

Le spectacle plaît à tout le monde mais nous sommes d’accord qu’une heure c’est suffisant! Nous retournons souper près de l’université, cette fois dans un resto libanais, excellent!

lundi 16 octobre 2017

Sevilla - les grands monuments

Après avoir vu les files interminables d’hier, nous nous présentons dès 9h00 à la porte du Real Alcázar. Nous sommes donc parmi les 50 premiers quand les portes ouvrent à 9h30.

Déjà le Patio de la Monteria est impressionnant mais quand nous entrons dans le Palacio del Rey Don Pedro, c’est l’émerveillement! Les planchers, les murs, les plafonds, tout est décoré, sculpté, travaillé! Le salon des Ambassadeurs surpasse toutes les autres pièces. Nous entrons ensuite au palais gothique de Charles Quint avec ses immenses tapisseries! Puis ce sont les jardins avec leurs bassins d’eau et leurs fontaines. Les bains voûtés sont particulièrement photogéniques. Tout ça est magnifique et nous y passons l’avant-midi au complet.


Pour changer de décor et de style, nous allons nous promener le long du fleuve Guadalquivir, sur la belle avenue Paséo de Cristóbal Colón. Nous montons dans la Torre del Oro du XIII siècle, pour avoir une plus belle vue sur le fleuve, nous passons devant les arènes de taureaux puis nous traversons le pont Isabel II jusqu’au très joli quartier Triana. Nous dînons au marché avant de reprendre le chemin du retour. 

Passant devant la cathédrale, nous évaluons la file d'attente à moins de 30 minutes. Nous sautons sur l’occasion et 15 minutes plus tard, nous entrons. Quel monument, quelles richesses! La chapelle principale avec son immense retable doré et ses grilles massives, domine la nef. Le tombeau de Cristóbal Colón est mitraillé en continu par les photographes.

Après la visite des salles du Trésor, nous montons au sommet de la Giralda, le minaret de 96 m de l’ancienn mosquée du XII siècle. Ici, pas de centaines de marches à gravir mais plutôt 35 pentes inclinées, ce qui est beaucoup plus facile. Quelle vue nous avons de là-haut, juste sous les cloches!

Nous rentrons ensuite nous cacher dans notre cocon climatisé jusqu’à 18h00. Nous nous rendons alors au Parque de Maria Luisa. La Plaza de España est grandiose. C’est une immense place avec une fontaine centrale, un bassin aménagé pour les promenades en barque, de jolis ponts décorés de céramiques. Un imposant pavillon de briques et de céramiques sert de fond de scène à tout ça. Magnifique!

Plus loin dans le parc, la Plaza de América est aussi très belle avec ses petites fontaines et ses nombreux pots de fleurs.

Nous allons souper devant l’université, une ancienne usine de tabac du XVIII siècle, superbement recyclée. La pizza est excellente et les prix bien plus intéressants que dans le quartier touristique.

dimanche 15 octobre 2017

Sevilla - le quartier de Santa Cruz

Nous quittons Cadix pour Séville en train, c’est plus confortable et l’horaire est mieux respecté que dans le bus. Nous roulons depuis 20 minutes jusqu’à l’arrêt prévu à Puerto de Santa Maria. En entrant en gare, le train klaxonne au maximum   ???   Sur le quai, les gens regardent tous dans la même direction et plusieurs ont les 2 mains sur la tête. Nous venons de frapper un homme et il est resté coincé sous le wagon du centre. Il n’est pas mort mais il a perdu les jambes...

Après 90 minutes, nous sommes transférés sur un autre train. Nous arrivons finalement à Séville vers midi. Nous laissons nos sacs à l’hôtel et nous partons marcher dans le quartier Santa Cruz, voisin. Les petites places ombragées se succèdent, reliées par des jolies ruelles fleuries.


Nous arrivons devant l’église Santa Maria la Blanca à l’intérieur de stuc blanc, tout sculpté, magnifique. Mais c’est l’heure de la messe alors nous ne pouvons pas vraiment nous attarder. Nous trouvons un sympathique petit restaurant de tapas pour dîner. Nous rentrons à l’hôtel pour laisser passer le plus gros de la chaleur. Nous adorons déjà Séville.

Nous ressortons pour aller visiter la cathédrale. La longueur de la file, en plein soleil en plus, nous décourage. Nous faisons simplement le tour; nous reviendrons plus tard, ou plus tôt, c’est relatif. Mais nous savons déjà que c’est tout un édifice. Nous partons à la recherche d’une jolie place pour nous asseoir à l’ombre et prendre un verre. Facile! Il est maintenant 18h00 et il fait encore 34o. Pas facile la vie de touristes...

Nous soupons encore en terrasse puis nous marchons un peu pour faire descendre le tout. Nous rentrons tôt pour récupérer de la grosse journée d’hier.

samedi 14 octobre 2017

Gibraltar

Le plan de la journée tient en un seul mot, Gibraltar. Le choix pour s’y rendre est simple car il y a un seul bus depuis Cadix. Évidemment, c’est celui qui passe dans tous les villages mais au moins c’est divertissant!

Nous descendons du bus à La Linea de la Conceptión, nous marchons 200 m jusqu’à la frontière, nous scannons nos passeports et nous voici admis au pays de Sa Gracieuse. Pour nous rendre en ville, il ne reste qu’à traverser un passage à niveau pour les... avions! Justement, nous devons attendre pour en laisser passer un. Le territoire est si petit que la route principale pour y entrer ou en sortir coupe la piste de l’aéroport!

Sur Casemates Square, nous nous installons à une terrasse pour déguster les fameux british fish & chips. C’est la religion ici et tous les restaurants garantissent les meilleurs en ville. Bien repus, nous arpentons Main Street. Tout y est si typiquement anglais: les cabines téléphoniques, les boîtes à lettres, des photos de la reine dans les boutiques... mais les indigènes conduisent à droite comme chez nous.

Nous montons au sommet du rocher en téléphérique en 6 minutes à peine. La vue, la VUE, non mais quelle vue!

Le temps est nuageux mais clair et nous distinguons les taches blanches de 3 villages au Maroc. Les singes macaques sont partout. Nous faisons le tour de St.Michael’s Cave, superbement illuminée.

Puis nous prenons à pied le chemin de la descente avec une halte au Moorish Castle.

Nous quittons Gibraltar et rentrons en Espagne aussi facilement qu’à l’aller. Le bus entre à la gare de Cadix à 23h00. Nous décidons de sauter le souper et d’aller directement nous coucher.